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Djokovic : « En 2011, après mon titre à Wimbledon, j’ai compris que je jouais aussi pour l’hon­neur de la Serbie »

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Lors d’une inter­view exclu­sive accordée à NDTV, une télé indienne, Novak Djokovic est revenu sur son record des 311 semaines mais aussi sur le parcours d’homme qui lui a permis d’at­teindre cet objectif. Novak a aussi insisté sur un point précis, celui de son rapport à sa nation, rapport qui est devenu plus qu’in­tense depuis notam­ment qu’il est devenu numéro 1 mondial : « Chaque être humain traverse certaines diffi­cultés tout au long de notre vie. Mon chemin n’a pas été facile du tout, bien sûr, mais d’une manière ou d’une autre, il m’a rendu plus fort. Nous avons eu deux guerres diffé­rentes dans les années 90. On a traversé des blocus et grandir dans un pays marqué par la guerre était un défi. C’était surtout très dur pour mes parents. Ce sont eux qui avaient la respon­sa­bi­lité d’élever une famille et ce n’était pas du tout facile », a expliqué le numéro 1 mondial. 

Plus loin, Novak a précisé que cela l’avait bien sûr endurci mais que ça lui avait aussi donner une mission de plus : « Quand j’ai gagné à Wimbledon en 2011 et que j’ai été numéro 1 mondial pour la première fois, je suis retourné dans mon pays, et je me souvien­drai toujours de ce que j’ai vécu lors des célé­bra­tions avec mon peuple. Je pense que cela m’a choqué au point de penser pour la première fois que ce que je faisais n’était pas que pour moi, mais que ça allait au‐delà de ça, qu’il y a un pays derrière moi qui veut en quelque sorte que je donne mon meilleur niveau, que je jouais aussi pour l’hon­neur de la Serbie. »