Réactions des clans Malisse et Wickmayer, à l’annonce de la suspension des deux joueurs pour un an par le Tribunal Antidopage Flamand.
Rudi Kuyl, porte‐parole de Wickmayer, s’est exprimé au nom de la joueuse. Cette dernière ne comprend pas la décision du Tribunal Antidopage Flamand. En effet, il y a deux semaines, le Procureur avait déclaré ne pas « souhait[er] du tout nuire à la carrière de deux de nos meilleurs sportifs », ayant même parlé de simple « avertissement ». La Belge a de quoi être surprise. « Nous allons nous réunir autour d’une table aujourd’hui à Anvers pour voir de quelle manière nous pouvons attaquer ce verdict totalement absurde et injuste », a affirmé Kuyl.
Wickmayer pas sûre de faire appel
Si l’on pense de suite à un possible appel, cette voie est, en fait, loin d’être évidente. « Je constate que commettre trois fautes est synonyme de sanction », explique Maître Johnny Maeschalck, avocat de la joueuse. « Il ne sert plus à rien de plaider. Le décret prévoit une peine allant d’un an à deux ans. Mes clients ont reçu la peine minimum et il n’y a pas d’appel possible. Le seul appel doit être déposé à Lausanne, dans un autre pays et dans une autre langue. Allez expliquer un décret flamand à trois juges internationaux. »
Malisse, fin de carrière ?
Du côté du clan Malisse, la stupeur prévaut. Contacté par la presse belge, Olivier Malisse, frère et manager de Xavier, ne semblait pas comprendre les implications de cette décision, se demandant « pour quels tournois, Xavier, sera[it] suspendu », imaginant une application partielle de la suspension. Xavier Malisse, 95ème joueur mondial, vient tout juste de réintégrer le top 100 après deux années de véritable galère. Il y a un an et demi, le demi‐finaliste de Wimbledon 2002 pointait au 353ème rang. Début octobre, à Mons, il avait déclaré, à propos de cette histoire : « On joue avec ma carrière. » A 29 ans, si cette suspension d’un an était confirmée, Malisse pourrait bien être tenté d’y mettre un terme.
Publié le vendredi 6 novembre 2009 à 10:27