Gilles Simon s’est incliné en demi‐finale du tournoi de Lyon face au très bon suédois Robin Soderling, en trois manches (5−7, 6–3, 6–3). Le Niçois a tout de même réussi son pari dans la capitale des Gaules en intégrant virtuellement le Masters.
C’était sans doute une marche un peu trop haute pour Gilles Simon. Deux semaines très intenses entre Madrid et Lyon, un adversaire de grande valeur en indoor, et qui n’en finit pas d’impressionner depuis le début de la semaine. Le Français a même regretté un influx nerveux trop fort, qui lui a fait perdre sa concentration, même si cela paraît normal après quinze jours aussi intenses au plan tennistique : « Sur le coup, je suis déçu, je ne pense pas à Bercy. Je pense que à un moment donné j’ai le match en main, j’ai remporté le premier set, et même si je perds le deuxième, je suis présent. Après, je perds un peu fil pour deux trois trucs en dehors du truc qui m’ont tracassé, comme certaines décisions arbitrales, des photographes qui déclenchent au mauvais moment. Ça a bouillonné intérieurement. »
L’objectif de la semaine est toutefois atteint, avec une place en demi‐finale qui offre à Gilles trois points d’avance sur David Ferrer, et donc la possibilité d’avoir son destin entre ses mains. Et comme il le dit lui‐même : « A Paris, je pense que ça peut passer. J’aurai le couteau entre les dents, et avec ces trois jours de repos, ça devrait bien se dérouler pour moi. »
Publié le samedi 25 octobre 2008 à 14:54