AccueilCoupe DavisTsonga : "Yannick est le bienvenu, en tout cas pour ma part"

Tsonga : « Yannick est le bien­venu, en tout cas pour ma part »

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Marqué par ce nouveau revers, Jo‐Wilfried Tsonga a dressé le bilan de ce week‐end. Une confé­rence de presse au cours de laquelle le Manceau a été inter­rogé sur un certain, Yannick Noah, en réfé­rence à ses décla­ra­tions après la finale de Lille. Jo, pour sa part, est prêt à accueillir ses conseils.

Jo, qu’est-ce qui manque à cette équipe de France ?

« Je pense qu’il ne manque pas grand‐chose, car on a fait deux finales (2010, 2014). On joue tous très bien au tennis. Il manque le petit plus, un joueur, qui sur toute une campagne, va gagner tous ses matches… On va tous se poser les bonnes ques­tions pour devenir meilleur. »

Est‐ce que c’était la bonne stra­tégie notam­ment concer­nant Richard ?

« On n’a pas vu Richard car on n’est pas allé au cinquième match (Gasquet devait disputer le cinquième match, ndlr). Il n’y avait pas plus de raison de mettre Richard que Gilles. Il ne faut pas mini­miser la perfor­mance de Gilles à Wimbledon, il a battu des Top 10 en jouant très bien (Tomas Berdych). »

Vous étiez de retour dans l’équipe après la finale. Finalement, cette défaite à Lille, a t‑elle laissé plus de traces qu’on ne le pense ?

« Je ne vais pas parler pour l’équipe, mais pour ma part oui. Je ne cache pas que cela a été diffi­cile à encaisser. On donne tout, on mouille le maillot, et puis on se prend des grosses claques dans la tête. Forcément, ce sont des moments que je n’oublierai jamais. J’ai assumé. Aujourd’hui, je n’ai pas failli à mes respon­sa­bi­lités. Encore une fois, on a perdu et j’assume. Je vais conti­nuer à travailler, m’entraîner pour être encore plus fort, pour un jour, assumer une victoire. »

Des voix s’étaient élevées après la finale perdue de Lille comme celle de Yannick Noah. Pourrait‐il amener quelque chose à l’équipe de France ?

« Yannick l’a gagnée en tant que capi­taine. Il a une certaine expé­rience dans la compé­ti­tion, il est à même de pouvoir nous apporter des trucs. Il est le bien­venu quoi qu’il arrive, en tout cas pour ma part. Mais ce n’est pas moi qui décide de tout. »

De votre envoyé spécial à Londres

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