AccueilFederer : "J'ai moins la pression qu'avant"

Federer : « J’ai moins la pres­sion qu’avant »

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Petit tour des prin­ci­pales têtes de séries aujourd’hui en confé­rence de presse porte d’Auteuil. Après un entre­tien avec Rafael Nadal, toujours peu à l’aise dans l’exer­cice mais à qui nous décer­nons la palme de la ponc­tua­lité, c’était au tour du n°1 mondial de nous rendre une petite visite. Un Roger frin­gant, tout de bleu vêtu, qui a fait rigoler l’as­sem­blée dès son arrivée alors qu’il se grat­tait la tête : » Ca va, les photos sont belles ?  » avant d’at­ta­quer une confé­rence très « relax » ‚comme lui quoi !

Son statut de tenant du titre

« Si ça me met plus ou moins de pres­sion d’être tenant du titre ? Mmmh, je vais être franc, main­te­nant que j’ai remporté ce tournoi, j’ai bien moins de pres­sion qu’a­vant. Je ne ressens pas le stress de défendre mon titre. J’ai prouvé que j’étais capable de gagner Roland-Garros.J’ai assez d’ex­pé­rience pour savoir très bien gérer la pres­sion. J’attends beau­coup de moi et beau­coup de mon jeu et j’ai quand même besoin de cette pres­sion, de cette moti­va­tion pour bien jouer. Mais c’est vrai qu’au moment où je vous parle, je suis juste très relax. »

Ses premières sensations

« Je me suis entraîné avec Ivan (Ljubicic) et je dois dire qu’on s’est bien amusés. J’aime beau­coup cette terre, ce tournoi, l’at­mo­sphère… Je suis vrai­ment très impa­tient de rentrer dans la compé­ti­tion. Je me sens bien et je suis content de débuter le tournoi dans ces condi­tions. Ce qui est drôle c’est qu’en tant que tenant du titre, j’ai dû faire le tirage au sort. Au départ, j’étais pas trop sûr d’ac­cepter. Ca fait peur ce truc ! Si tu tires un nom qui t’ar­range pas trop après y’a pas moyen de reposer le papier dans l’urne, tu vois… (rires) »

Son record de 286 semaines à la place de n°1
« C’est un beau record. Mais pour tout vous dire, ce sont les jour­na­listes suisses avec qui j’ai parlé hier qui m’ont remis les pendules à l’heure concer­nant ce record. Je ne savais pas à combien de semaines exac­te­ment j’en étais. Vous imaginez, je ne tiens pas des comptes semaine après semaine… Je ne me lève pas le matin en me disant : « Il faut que je batte abso­lu­ment ce record ». J’ai plus pensé à ma place de n°1 à l’Open d’Australie. Il y avait pas mal de gars qui pouvait passer. Maintenant c’est un record extra­or­di­naire, un beau chal­lenge à relever. Encore un (rires) »

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