AccueilFederer : "Je suis assez confiant"

Federer : « Je suis assez confiant »

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En confé­rence de presse, Roger Federer est revenu sur sa victoire en trois manches face à Julien Benneteau. Le Suisse évoque égale­ment son poten­tiel futur adver­saire, Gilles Simon. Interview.

Roger, votre senti­ment sur ce match ?
J’ai rapi­de­ment vu que Benneteau était un peu handi­capé a cause de sa jambe. Il n’a pas joué comme il joue géné­ra­le­ment, il a un petit peu modifié son jeu à cause de sa bles­sure. Ce n’était pas le même Benneteau que j’ai d’ha­bi­tude contre moi. Je savais donc que j’avais cette marge de sécu­rité. Il y avait du vent, c’était humide, je savais qu’il était blessé, donc j’ai géré la situa­tion. Mais ce n’était pas exac­te­ment le Benneteau que j’at­ten­dais aujourd’hui.

Vous avez gagné rapi­de­ment vos trois premiers matches, est‐ce parce que vous jouez avec beau­coup plus d’agres­si­vité sur terre battue cette année ?
C’est vrai que je suis assez agressif dans mon jeu depuis le début de ce tournoi, j’es­père que cela va conti­nuer. Ca dépend peut‐être des adver­saires aussi. Le plus impor­tant est de dimi­nuer au maximum son pour­cen­tage de fautes directes afin que l’agres­si­vité soit bien contrôlée.

Vous avez battu sèche­ment Gilles Simon à Rome, ça vous donne confiance pour votre probable prochain match face à lui ?

Un match ne change pas les données de mon feeling par rapport à un adver­saire. Le fait de l’avoir battu faci­le­ment à Rome ne veut rien dire pour moi. Il m’a déjà battu, et c’est toujours diffi­cile de jouer contre lui. Après, c’est vrai que ça donne confiance de savoir que j’ai bien joué récem­ment contre lui sur cette surface. En atten­dant, lui doit déjà gagner son match. S’il passe ce tour, ce sera un match diffi­cile pour nous deux, un combat comme on en a toujours eu dans le passé.

Qu’est‐ce que cela vous fait d’en­chaîner les matches contre les joueurs fran­çais ici, d’au­tant plus qu’il arrive souvent que vous soyez plus soutenu qu’eux par le public ?
Ce n’est pas la première fois que je joue contre plusieurs Français d’af­filée ici. J’ai eu beau­coup de plaisir à jouer contre Julien aujourd’hui sur le court central, c’est toujours quelque chose de grand pour moi, meme si j’ai déjà beau­coup joué dans les grands stades du monde entier. C’est aussi pour ce genre d’at­mo­sphère que tu t’en­traînes dur. Je préfère jouer dans des ambiances comme ici, meme si le public soutient son joueur. Et c’est d’ailleurs complè­te­ment normal que le public fran­çais soutienne les joueurs fran­çais. Quand je reçois aussi du soutien de la part de ce public, c’est moins normal, alors j »apprécie !

Comment envisagez‐vous la suite du tournoi ?
Cela fait beau­coup d’an­nées que j’at­teins au minimum les quarts de finale en Grand Chelem. J’arrive donc souvent au 4e tour en visant plus haut. Je suis content de ne pas avoir usé beau­coup d’énergie après ces trois premiers matches et d’être encore dans le tournoi. Cela me permet d’avoir une possi­bi­lité de bien faire ici. Beaucoup de joueurs ne sont plus là, cela devient auto­ma­ti­que­ment plus inté­res­sant. Je me concentre match par match et je verrai bien ce que ça donne. Je suis très relax, menta­le­ment je suis bien. Je suis aussi assez confiant, je le sens, ce qui est toujours impor­tant lorsque tu veux bien réussir à Roland Garros.

De votre envoyée spéciale à Roland Garros