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Gasquet, c’est du solide

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Richard Gasquet se qualifie pour le 3e tour de Roland Garros grâce à une victoire expé­di­tive sur Michael Przysiezny, 133e joueur mondial (6−3 6–3 6–0 en 1h28). Solide, rapide et effi­cace, le Français a rempli son contrat ce vendredi sur le court n°1. Au prochain tour, il défiera le Russe Nikolay Davydenko.

Richard Gasquet n’aime pas perdre de temps, surtout quand son match du deuxième tour a été décalé de 24h en raison de la pluie. Programmé en ouver­ture de programme sur le 3e court prin­cipal de Roland Garros face au Polonais Przysieszny, le Français a fait le job. Breakant d’en­trée de set à chaque fois, le 9e joueur mondial s’est quasi­ment toujours placé dans une posi­tion confor­table en prenant les devants au score. Sur les quelques petites alertes qu’il subit – une balle de débreak dans le premier set, un débreak dans le second – Gasquet corrige immé­dia­te­ment le tir. Plus agressif, il reprend son destin en main : une volée de coup droit liftée gagnante lui offre le premier set, un sublime passing de revers long de ligne le break crucial dans le second. 

Les deux premières manches en poche, le protégé de Riccardo Piatti s’at­tache à conclure le match le plus vite possible. Extrêmement concentré, déter­miné à gagner tous les points, le numéro 9 mondial étouffe litté­ra­le­ment son adver­saire. 1–0, 2–0, 4–0, 5–0 : les jeux défilent et Przysieszny s’écroule, écœuré par ces missiles de revers et fouettés de coup droit qui le perforent sans cesse. En 1h28, Richard Gasquet boucle l’af­faire, 6–3 6–3 6–0. Plus que le score, c’est le sérieux et l’im­pli­ca­tion tant physique de mental du Français que l’on retient sur ce match. Visiblement pressé, le Tricolore a tout fait pour conserver un maximum d’énergie avant les choses sérieuses, qui commen­ce­ront demain face à Nikolay Davydenko. Mission accomplie.

La réac­tion de Richard Gasquet :

« C’était impor­tant de gagner en trois sets. Tout s’est bien passé, je pense que j’ai pas mal joué. C’est diffi­cile d’en­chainer deux jours sur un Grand Chelem, il fallait donc écono­miser de l’énergie. Demain je serai à 100% parce que je n’ai pas du tout puisé. Je serai prêt pour un match qui sera compliqué. Davydenko est un joueur diffi­cile à jouer. Il tape fort des deux cotés et prend la balle tôt. Je sais qu’il va falloir beau­coup courir, mais je suis prêt à faire un gros match, et je vais tout faire pr gagner. Même si je n’ai pas été beau­coup testé sur ces deux premiers tours, je préfère large­ment gagner en étant frais. Je n’ai pas besoin de faire des matches diffi­ciles pour être prêt. C’est main­te­nant que ça se passe, les matches durs arrivent et je préfère ce scénario‐là que puiser en 5 sets sur les premiers tours. Le plus impor­tant c’est que je n’ai pas puisé, je n’ai pas eu trop de diffi­cultés pour gagner même s’il y a eu une alerte au premier set. Il fallait à tout prix gagner en trois sets pour être pour demain. Après, tennis­ti­que­ment il n’y a pas de problème. Je sens que je suis prêt physi­que­ment, prêt pour ce 3e tour. On a de bonnes sensa­tions ici à Paris et j’es­père que le public va m’aider. »

De votre envoyée spéciale à Roland Garros

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