Rafael Nadal a accordé une longue interview à Radio Marca. Dans celle‐ci, le numéro un mondial fait un point sur son début de saison, son adversaire Novak Djokovic ainsi que sur ses motivations.
Montecarlo, Barcelona, Madrid, Roma, Roland Garros, le calendrier sur terre battue est chargé…
« Le calendrier est chargé, sur terre battue, mais aussi sur les autres surfaces. C’est une période difficile parce que, des éliminatoires de coupe Davis en Belgique jusqu’à la finale de Wimbledon, je dois jouer presque un tournoi par semaine. Mais, c’est la période la plus importante pour moi. »
A cette date, tu as gagné deux tournoi (Monte Carlo et Barcelone) et participé à trois finales (Indian Wells, Miami, Madrid). Quel tableau dresses‐ tu ?
« La saison actuelle est très bonne. C’est vrai que je n’ai pas eu de chances au début de la saison parce qu’à Doha j’ai été malade et en Australie, remis de mon virus, j’ai souffert d’une petite déchirure à la jambe. Mais, aux tournois où j’étais bien physiquement, j’ai atteint la finale, j’en ai gagné deux et perdu trois. Ce qui se passe c’est qu’un autre joueur fait des choses exceptionnelles. »
Les trois finales perdues l’ont étés contre Djokovic. Tu t’attendais à ce « phénomène Djokovic » en début de saison ?
« Nous connaissons tous le potentiel de Djokovic. Il est dans une période très bénéfique où il gagne beaucoup de confiance. Dans les trois finales que j’ai perdu, je n’étais pas à mon meilleur niveau. A Indian Wells, j’étais bien le premier set et je me suis effondré. A Miami, j’étais proche de l’emporter sans être à 100% et à Madrid, j’ai joué comme je devais le faire pour ce type de partie. Mais c’est aussi le but de ton adversaire de ne pas te laisser jouer ton tennis. »
Crois‐tu qu’une nouvelle rivalité, avec Novak Djokovic, est née, comme l’a été, pendant six saisons, la rivalité avec Federer ?
« Je ne crois pas aux rivalités. J’ai joué beaucoup de matches importants contre Federer et contre Djokovic, mais c’est rapide de dire qu’il y a une rivalité entre nous parce qu’il y a beaucoup de bons joueurs sur le circuit et cela dépend de l’état de forme de chacun. Djokovic joue très bien depuis le début de la saison. Mais je suis proche de son niveau et la saison est encore longue, nous verrons comment se déroule la suite. »
Pour un joueur de ton niveau, quel objectif motive le plus : gagner des tournois ou être numéro un mondial ?
« Il n’y a pas de comparaison possible. La satisfaction de gagner des tournois est toujours plus grande que celle d’être numéro un, parce que je pense que c’est la marque des grands joueurs. Je suis plus heureux en gagnant un tournoi qu’en me levant le matin et en voyant que je suis numéro un mondial. »
Publié le mercredi 11 mai 2011 à 10:43