AccueilTsonga a "failli devenir fou"

Tsonga a « failli devenir fou »

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Jo‐Wilfried Tsonga s’est bien repris, ce matin, pour dominer Cedrik Marcel Stebe, 6–2 4–6 6–2 6–1, après une entame de match déli­cate, hier soir. En confé­rence de presse, le Français s’ex­plique sur les diffi­cultés auxquelles il a fait face hier. Et rend un hommage sympa­thique à Arnaud Clément.

Jo, est‐ce qu’on peut dire que la nuit porte conseil ?

(Rires) Oui, c’est vrai, c’est vrai. Hier, je suis retombé dans des condi­tions que je n’aime pas vrai­ment. Il faisait lourd, il y avait beau­coup d’hu­mi­dité dans l’air… Dans ces cas‐là, je n’ar­rive plus à passer d’aces, je n’ar­rive pas être décisif à la volée, je ne fais plus de points gagnants du fond du court… On est obligé de rentrer dans un jeu du chat et de la souris, c’est à celui qui tiendra le plus la balle, qui sera le plus patient. Ca ne m’avan­tage pas, ce type de condi­tions. Bon, et puis hier, il y avait aussi beau­coup d’en­fants, donc beau­coup de bruit. J’ai eu énor­mé­ment de mal à me concen­trer. Ca a failli me rendre fou ! (Rires) Aujourd’hui, j’étais content de retrouver une certaine norma­lité et le calme.

Tu as cogité un peu, hier soir ?

Hier, je n’étais pas assez agressif, même si c’est dû aux condi­tions qui ne m’avan­ta­geaient pas. Donc, hier soir, j’étais assez confiant. Mis à part s’il pleu­vait des trombes d’eau aujourd’hui, ça devait aller mieux. J’étais aussi un peu trop atten­tiste. Mon objectif, aujourd’hui, c’était de beau­coup plus rentrer dans le terrain.

Cette humi­dité, concrè­te­ment, ça fait quoi sur la balle ?

Et bien ça ralentit la balle, tout simple­ment. Elle va beau­coup moins vite dans l’air, parce que l’hu­mi­dité la fait grossir, elle devient aussi très lourde. Elle s’écrase égale­ment un peu plus dans la terre, donc l’ad­ver­saire a beau­coup plus de temps pour réagir. 

Un petit mot sur Arnaud Clément ?

Comme je l’ai toujours dit, pour moi, Arnaud, c’est un grand Monsieur. Un grand Monsieur malgré sa petite taille ! (Rires) Il a toujours été exem­plaire, il s’est toujours battu sur le terrain. Je pense qu’il faut avoir joué au tennis à haut niveau avec sa taille pour comprendre ce que c’est que de se retrouver face à des mecs plus grands, plus forts… Pour moi, le mot qui le qualifie le mieux, c’est l’  »exem­pla­rité ».

De votre envoyé spécial, en direct de Roland Garros.