Jo‐Wilfried Tsonga s’est montré assez peu disert en conférence de presse, à Roland Garros, après sa victoire sur Jerzy Janowicz, 6–4 6–4 6–3. Sans surprise, il a surtout été question de… Novak Djokovic, son adversaire en huitièmes de finale.
On trouve pas mal de similitudes dans ton parcours, cette année, par rapport à l’an dernier…
Oui, c’est vrai que dans les faits, c’est un peu comme l’an dernier. Mais c’est une année différente. J’espère que ça va aussi bien se passer sur les prochains tours (sourire)…
Il y a des points en particulier que tu crains chez Novak Djokovic ?
Oh, il y en a pas mal… Je vais surtout faire attention à moi. Je vais devoir rester concentré du premier au tout dernier point, ne rien lui montrer. Pour le battre, je devrai forcément faire un grand match. C’est l’un, si ce n’est le meilleur joueur du monde, donc je n’ai pas le choix. Je dois me préparer à réaliser le meilleur match possible.
Rafa Nadal, Roger Federer, Novak Djokovic… Tu as un lien plus particulier avec Novak, non, au vu de vos précédents affrontements ?
Ils ont tous leurs particularités et on a tous une histoire différente avec chacun. Novak, je l’ai battu plusieurs fois, mais jamais dans les grands moments. S’il y en a bien un qui a gâché ma carrière, c’est lui. Donc si je peux faire pencher la balance en ma faveur, de mon côté, je prends (rires). Avec chacun des trois, il y a des dualités particulières, quelque chose. Mais Djoko, c’est vrai qu’on s’est joués dans les grands moments, dans des matches aux grands scénarios… On a un lien quelque part.
Tu trouves que Djokovic est plus fort que Rafa sur terre, cette année ?
C’est abstrait, tout ça, c’est abstrait. Tout ce que je sais, c’est que Djokovic a gagné plein de tournois sur terre, qu’il a battu Rafa sur terre autant que l’inverse… Enfin, vous pouvez me corriger si je dis une connerie, mais il l’a battu plusieurs fois sur cette surface. Une chose est sûr : après Nadal, sur terre, c’est lui.
Avec le recul, tu gardes quel souvenirs de ton quart contre lui, en 2012 (NDLR : perdu 6–1 5–7 5–7 7–6(6) 6–1, après avoir eu des balles de match) ?
Avec le recul, honnêtement, ce n’est pas un bon souvenir. C’était un grand match, avec de grandes émotions, quelque chose de superbe, mais ça s’est mal fini. Ce serait top de pouvoir terminer le repas par un dessert, cette fois (rires) ! Et pas par une vieille confiture d’oranges amères…
Votre envoyé spécial en direct de Roland Garros
LES HITS DE ROLAND GARROS
Jo‐Wilfried Tsonga digne ambassadeur de la marque aux trois bandes
Publié le vendredi 30 mai 2014 à 20:43