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Andy Murray : « Je suis tout proche de gagner mon premier Grand Chelem »

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Juste après son succès à Brisbane, Andy Murray s’est longue­ment confié au quoti­dien austra­lien The Age. L’Ecossais parle sans retenue de son nouveau coach Ivan Lendl et de ses échecs en finale de Grand Chelem. Interview.

Les messages d’Ivan Lendl

« Il ne m’a pas parti­cu­liè­re­ment fait passer un message plus qu’un autre. On a parlé de choses sur lesquelles il fallait bosser, de certains exer­cices à faire à l’en­traî­ne­ment. Pour ce qui est de la compé­ti­tion et des matches, il m’a dit de jouer chaque point comme si c’était le dernier et de me battre avec autant de force que je le peux. Bref, me donner à 100% et envoyer un message clair à tous les autres joueurs : à chaque fois qu’ils entre­ront sur le court pour m’af­fronter, qu’ils sachent qu’un match très diffi­cile les attend. Alors, bien sûr, avant, j’es­sayais aussi de me battre sur chaque point. Mais nos discus­sions sont allées plus loin que cela. Il y a des manières de se bagarrer sur un court, des manières de préparer les matches, de se préparer pour les tour­nois. Ce qu’on mange, comment on s’échauffe, comment on s’en­traîne… Il faut être méti­cu­leux et véri­fier que tout a été parfai­te­ment effectué. C’est vrai­ment ça le message d’Ivan. » […]

Son clas­se­ment stag­nant : numéro 4 mondial

« L’année dernière, j’au­rais dû finir numéro 2 ou 3 mondial. Je n’au­rais jamais dû terminer 4e. Le dernier mois de l’année a été très mauvais. C’est simple, il n’au­rait pas pu être pire. Je me suis blessé, j’ai raté Bâle et le Masters. Si j’avais pu jouer ces deux tour­nois, je suis sûr que j’au­rais fini plus haut au clas­se­ment. Alors pour 2012, les objec­tifs sont clairs : monter au clas­se­ment et gagner des Grands Chelems. »

Son bilan en finales de Grand Chelem (3 défaites – 0 victoire)

« Cela ne m’in­quiète pas. Il faut juste que je travaille dur et cela va arriver, d’au­tant plus que je peux désor­mais compter sur un gars comme Lendl pour m’aider. Ivan juste­ment, beau­coup de gens l’ont trouvé déce­vant au début de sa carrière et au final, c’est un des plus grands joueurs de tous les temps. Donc cette statis­tique ne m’in­quiète pas plus que cela. Maintenant, savoir si moi je suis déce­vant (Ndlr, le terme anglais « choker » se traduit diffi­ci­le­ment), je ne sais pas. Sur ces 3 finales, j’ai perdu deux fois contre Federer, qui est l’un des plus grands joueurs de l’his­toire, et une fois contre Djokovic qui a réalisé une des plus belles saisons de l’his­toire du tennis égale­ment. Donc ce n’est pas comme si j’avais perdu contre des gars qui sont sensés être moins bons que moi. Peut‐être que je n’ai juste pas joué mon meilleur tennis dans ces finales. Et c’est quelque chose qu’il va falloir que je change pour la prochaine fois. Je crois que je suis tout proche de gagner dans chacun des 4 tour­nois majeurs. A Roland Garros l’an passé, j’ai très bien joué (Ndlr, battu en demi‐finales par Nadal). Donc je ne crois pas que l’un de ces tour­nois me favo­rise plus qu’un autre. J’ai hâte de jouer l’Open d’Australie main­te­nant. C’est toujours le tournoi où j’ai le mieux joué depuis que je suis tout jeune. J’espère que cette année, je pourrai faire mieux qu’en 2011 (défaite en finale). » 

La dernière finale de Murray en Grand Chelem (Open d’Australie 2011 face à Djokovic) :

Le livre « Grand Chelem, mon amour » est dispo­nible. Retrouvez les 40 matches de légendes de la décennie 2001–2011. Un livre de la rédac­tion de GrandChelem/Welovetennis.