Alizé Cornet aime écrire. Elle va donc donner ses impressions de l’intérieur pour le Parisien durant tout le tournoi. C’est une initiative intéressante d’autant que les joueurs sont dans une bulle très sécurisée, avoir des informations d’une championne régulièrement cela va aussi permettre de comprendre son quotidien.
Pour sa première chronique, la Niçoise revient sur le stress du test, sur les conditions agréables proposés par l’organisation. Elle met aussi de la mesure dans ses propos notamment concernant les contraintes liées à cette nouvelle vie : « La bulle, un procédé de semi‐confinement contrôlé où les joueurs ne peuvent se déplacer que de leur hôtel au site du tournoi, sans aucun contact avec l’extérieur. Une formule qui peut être plus ou moins bien vécue, discutable sur certains aspects, mais qui a comme immense avantage de nous permettre de reprendre notre métier en toute sécurité, ou presque. Pour ma part je le vis plutôt bien. J’adore quand les choses sont cadrées, c’est mon petit côté psychorigide. De plus, ne soyons pas faux jeton, le prix à payer est tout relatif. Nous ne sommes pas à plaindre, loin de là. L’hôtel qui accueille les joueurs du tableau final classés entre 1 et 60 a l’allure d’une prison dorée : chambres spacieuses et confortables (avec vue sur la tour Eiffel s’il vous plaît), lobby décoré avec goût, organisation aux petits soins… »
Publié le vendredi 25 septembre 2020 à 11:38