Notre collègue Quentin Moynnet a réalisé une enquête très documentée sur un fléau qui existe encore sur le circuit féminin et ce à tous les niveaux, que ce soit en ITF ou WTA.
Bien évidemment, il est allé à la rencontre des victimes et les témoignages sont édifiants.
On vous invite donc à pendre le temps de lire l’enquête qui est disponible en intégralité sur le site. Elle s’intitule : Coaches‐joueuses : le monde du tennis face au fléau de l’emprise.
Parmi tous les passages, on a retenu celui Julia Vakulenko, ex‐32e joueuse mondiale.
« On a partagé la chambre. Il s’est allongé avec moi, m’a fait des caresses, des câlins. » Elle avait 15 ans, lui 41. « Il disait qu’il était très amoureux de moi, que j’étais à lui, que j’allais devenir sa femme et être une championne uniquement grâce à lui, rembobine l’Ukrainienne de 41 ans, 32e mondiale en 2007. Je devais toujours obéir, même dans les relations sexuelles. J’étais sa chose. C’était de grosses souffrances. Tu commences à te détester toi‐même, tu te dis : « C’est parce que je suis jolie, c’est de ma faute « . Le quotidien était un cauchemar. Je ne voulais pas que le matin arrive. »
Publié le mardi 18 mars 2025 à 08:45