Victoria Azarenka remporte son premier match au Masters d’Istanbul. La Biélorusse bat Sara Errani 7–6(4) 6–2, en 2h14.
Le service, ce n’est toujours pas ça. Cette réflexion a peut‐être traversé l’esprit de Victoria Azarenka au cours de la rencontre ou à la fin du match, malgré la joie et un soulagement certain. Car, opposée à Sara Errani au Masters d’Istanbul, la Biélorusse a encore failli payer cher ses errements dans ce secteur du jeu. A l’US Open, déjà, elle avait brillé par son inconstance, avec des deuxièmes balles très médiocres et une première irrégulière. Aujourd’hui, elle a récidivé durant la première manche.
Face à une adversaire dont l’engagement est peut‐être l’un des plus faibles du top 100, Vika s’est retrouvée menée… 5–2. Des jeux accrochés, de plus de dix minutes, un peu de malchance, une Errani démentant sa mauvaise passe actuelle. Ajoutez à cela dix balles de break concédées, 56% de première et seulement 37% de points inscrits sur deuxième, et vous avez la recette pour une belle surprise dans le tournoi des reines du circuit. Mais voilà, Azarenka, c’est aussi un état d’esprit, une rage de vaincre. La numéro deux mondiale s’accroche, revient, profite de quelques erreurs adverses. Avant de l’emporter 7–6(4) au terme d’un set qui restera comme l’un des plus longs de l’année et parmi les plus longs de l’histoire. 1h29.
Un set d’1h29 !
Une heure et 29 minutes qui laissent forcément des traces : dans le deuxième set, rapidement, Sara Errani se plaint du mollet. Avec cette baisse physique et l’avantage psychologique d’un set remporté aux forceps, Victoria Azarenka redresse la barre. Poussive quelques minutes avant, elle devient brillante par moments et, surtout, retrouve un niveau plus conforme aux standards de sa position… au service. C’est toute la différence. Sur son engagement, dans ce deuxième exercice, Vika passe 71% de premières balles, remportant 65% des points derrière et 62% suite à ses deuxièmes. Certes, Errani a probablement moins bien relancé, mais la protégée de Sam Sumyk peut aussi se satisfaire de ses 51 points gagnants pour une trentaine de fautes directes. Au final, elle s’envole et conclut la rencontre 7–6(4) 6–2 en 2h14.
Le job est fait, l’essentiel assuré, les leçons tirées. Malgré un match qui l’aura vue sous toutes ses facettes, les pires comme les meilleures, Vika prend la tête du groupe blanc, en attendant que Na Li et Jelena Jankovic n’en décousent. Ne lui reste qu’à rentrer dans sa chambre d’hôtel, se reposer et profiter… du room service.
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Publié le mardi 22 octobre 2013 à 19:18