Il y a des contes de fées qui ont marqué l’histoire du tennis.
Ce qu’à réalisé le joueur britannique Marcus Willis en 2016 à Wimbledon est tout simplement prodigieux. Rentré dans le tableau des pré‐qualifications grâce à un forfait, il enchaîne trois succès pour avoir un billet pour Roehampton où a lieu depuis toujours les « qualifs » de Wimbledon.
Fort de la confiance acquise précédemment, il sort victorieux après trois succès et se s’octroie le privilège d’affronter dans le grand tableau le Lituanien Berankis.
Les tabloids s’en donnent à coeur joie pour faire de lui un héros de la reine d’Angleterre. Face au 54ème joueur mondiale et pour son premier match sur le circuit, Marcus recite son tennis offensif avec sa patte gauche et l’emporte sans frémir en trois manches : 6–3, 6–4, 6–4, et s’offre le plus beau cadeau : affronter Roger Federer sur le center court.
Lors de la rentrée des deux champions, le bruit et les cris ressemblent plus au début d’un concert. Le concert se termine par une victoire du Suisse (6−0, 6–3, 6–4) et par un beau geste du Maestro qui marque le pas lors de sa sortie du court pour laisser place à une ovation extraordinaire pour Marcus Wilis.
« C’est l’une des plus belles histoires de notre sport depuis longtemps » déclare le Suisse en conférence de presse…une histoire qui se termine quelque part cette semaine puisque Marcus Willis a décidé de ranger sa raquette définitivement dans le placard.
Publié le vendredi 5 mars 2021 à 09:21