Le tennis c’est aussi de la politique. Et Novak Djokovic a du se réveiller avec une gueule de bois ce matin. Lui qui espérait dans un premier temps voir arriver son complice Justin Gimelstob a d’abord été contré par Stan Wawrinka avant de voir revenir aujourd’hui Rafael Nadal et Roger Federer aux manettes. Cela promet des discussions « chaudes » au sein du conseil et cela va surtout créer un nouvel équilibre où le Serbe ne pourra pas imposer ses idées comme il en avait l’intention. On peut donc se demander si les dernières démissions n’ont pas été « commandées » pour voir Roger et Rafa reprendre les commandes. Toujours est‐il que connaissant leur amour pour ce sport et ses institutions, on peut penser que ce comme‐back est positif pour une gouvernance adaptée d’autant que Roger et Rafa sont les principaux responsables du boom économique qui entoure les événements de tennis depuis plus de dix ans. Djokovic devra donc s’y faire et ne plus être le leader d’une fronde qui avait pour but de viser notamment les directeur de tournois, les montants des prize money, la fédération internationale, ainsi que l’organisation des tournois du Grand Chelem.
Publié le vendredi 9 août 2019 à 12:15