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Madrid, un tournoi, des enjeux…

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Le tournoi de Madrid commence dimanche ! Second Master 1000 de la saison sur terre battue, il est surtout le premier gros test, sur terre battue ocre cette fois‐ci, pour tous les joueurs à trois semaines de Roland Garros. Pour les membres du Big Four, les enjeux sont multiples. Petit focus.

Novak Djokovic Il est le vain­queur reten­tis­sant du tournoi de Monte‐Carlo. Son objectif est on ne peut plus clair. Remporter une deuxième fois le tournoi afin d’assouvir tota­le­ment sa domi­na­tion sur le circuit, mais aussi d’es­suyer la désillu­sion de l’année passée. Éliminé par son compa­triote Tipsarevic en quart de finale l’an passé, Nole aura à cœur de prouver à tous qu’il est capable, à nouveau, de faire vaciller Rafa. Chez lui qui plus est.


Rafael Nadal
Pour lui, pas d’alternative. La victoire ou la mort. C’est peut‐être exagéré, mais l’orgueil du Majorquin prendra sûre­ment le dessus au moment remporter son troi­sième trophée à Madrid. Devant son public il tentera de faire oublier l’outrecuidance du numéro un mondial qui a osé lui subti­liser SON trophée à Monte‐Carlo. Éliminé préma­tu­ré­ment par son compa­triote (lui aussi déci­dé­ment !) Fernando Verdasco au stade des huitièmes de finale l’an passé, il a l’oc­ca­sion d’en­granger des précieux points au clas­se­ment, à l’ap­proche de Roland Garros. Une ques­tion d’honneur.

Roger Federer Bien qu’il soit tenant du titre, Roger Federer pour­rait avoir du mal à défendre son dû dans la capi­tale espa­gnole. La tâche ne sera pas facile pour le Suisse. Après six semaines passées loin des cours, il vivra son premier tournoi sur terre battue de la saison. D’autant qu’il ne brille pas vrai­ment pour le moment… L’an passé, il avait béné­ficié des élimi­na­tions préma­tu­rées de ses concur­rents. Pas sûr qu’il puisse compter là‐dessus cette année – les orga­ni­sa­teurs ayant aban­donné la surface bleue pour une terre battue plus tradi­tion­nelle. Première répé­ti­tion gran­deur nature pour le Suisse avant Roland Garros, mais c’est bien lui, qui a le plus à perdre d’un point de vue mathématique.

Andy Murray C’est un petit peu le point d’interrogation. Éliminé très sèche­ment dès les quarts de finale à Monte‐Carlo, Le Britannique est un diesel sur terre battue. De loin la surface où il est le moins à l’aise. Il tentera de prendre ses repères avant le Grand Chelem pari­sien. Pas de pres­sion pour lui, il n’a aucun point à défendre à Madrid. Pas vrai­ment annoncé comme favori, il pour­rait néan­moins engranger un maximum de confiance s’il arrive à réaliser de bonnes performances.

Jo‐Wilfried Tsonga Tsonga reste sur une demi‐finale probante face à l’ogre Rafael Nadal à Monte‐Carlo. Le Mançeau à l’air de plus en plus à l’aise sur la terre battue, ce qui pour­rait augurer un bon tournoi. Défait en huitième de finale l’an passé, il évoluera aussi sans trop de pres­sion. L’occasion pour lui de se mesurer aux plus grands. Et puis impos­sible n’est pas Tsonga, un exploit reste envisageable…

David Ferrer A l’in­verse du Français, David Ferrer joue gros. Considéré comme un outsider crédible sur terre battue, l’Espagnol traverse une mauvaise passe en ce moment. Forfait à Monte‐Carlo, défait d’entrée à Barcelone, il n’a plus le droit à l’erreur. Quart de fina­liste l’an passé, il a des points à défendre, et, sous réserve de contre‐performance, pour­rait voir Rafa revenir comme une balle dans son rétro au classement…

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