AccueilATPATP - MadridNadal : "Pas le moment d’être négatif"

Nadal : « Pas le moment d’être négatif »

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Rafael Nadal a refusé d’être négatif en confé­rence de presse. Le Majorquin veut garder ce qui a été réussi au cours de sa semaine madri­lène avant le rendez‐vous de Rome. Et sa chute à la septième place ? Pour lui, ça ne change rien.

Comment pouvez‐vous expli­quer une telle diffé­rence entre le match contre Berdych et cette finale ?

« J’ai très mal joué sur mon revers, il m’a poussé à changer de direc­tion sur mon coup droit. Il frap­pait tout le temps. Après 3–0, j’ai eu six jeux où j’ai le bon niveau pour jouer contre lui. Je n’ai pas été capable de conti­nuer ainsi au deuxième set. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas eu ma chance. Je tiens à féli­citer Andy pour sa victoire comme celle de Munich. Il fait une bonne saison, joue bien dans les tour­nois impor­tants. Je suis heureux pour lui car c’est un bon mec. Je vais me tourner vers Rome. C’est un tournoi impor­tant pour moi. »

Que pensez‐vous de vos sensa­tions malgré la défaite ?

« Même si j’ai mal joué aujourd’hui, mes sensa­tions sont bonnes. Je dois être plus relaxe la semaine prochaine. J’ai joué en étant nerveux. Mais je joue avec la bonne atti­tude. Je dois accepter que ce n’était pas mon jour. Je dois l’oublier. Ce n’est pas le moment d’être négatif ou frustré du match. Il faut être positif. Il y a une semaine, les sensa­tions étaient pires que celles d’aujourd’hui. C’est la réalité. Il faut être fort, positif et prêt pour ce qui arrive, c’est à dire Rome la semaine prochaine. »

Avez‐vous eu la sensa­tion que vous pouviez remonter ?

« J’ai eu très peu d’occasions. Au premier set oui, à 4–2 j’ai eu l’opportunité et si j’y parviens, on ne sait pas ce qui peut se passer. Mais aujourd’hui, il était meilleur. Dans les moments clés, je n’ai pas bien joué. Il a mieux joué que moi sur mes balles de break, même si j’ai un coup droit qui sort du peu sur une d’entre elles. »


Est‐ce que vous ressentez de la pres­sion pour Roland‐Garros alors que le temps presse…

« Il y a deux semaines pour Roland‐Garros. Je pense à Rome main­te­nant et rien d’autre. Je vais essayer de faire une autre bonne semaine. Mais atten­tion, une bonne semaine ne signifie pas seule­ment gagner le tournoi, mais arriver à faire de bonnes choses une fois de plus. On va voir comment ça se passe, c’est un tournoi compliqué avec tous les meilleurs joueurs du monde. Je suis conscient que si je parviens à jouer comme d’hier (lire ce samedi), je suis compé­titif contre tous les joueurs. C’est le chemin que je dois suivre. »

Qu’est-ce que ça change de passer à la septième place si proche de Roland‐Garros ?

« Ça ne change rien. La semaine prochaine je défends 650 points à Rome. Il faut aussi se rendre compte que d’être dans les 4 pendant 10 ans est très diffi­cile. C’est la réalité d’aujourd’hui. J’ai aussi presque six mois avec zéro point dans le clas­se­ment. Je ne veux pas voir le négatif, mais le positif. Je suis conscient que pour le clas­se­ment cela sera diffi­cile pour la suite. Quand tu perds une finale, tu ne peux pas être satis­fait. Je ne le suis pas. Mais, j’ai une analyse globale, pas unique­ment sur le match d’aujourd’hui. J’ai eu une semaine meilleure que ce que je pensais en arri­vant. J’ai eu de bonnes sensa­tions et je vais essayer de les confirmer à Rome la semaine prochaine. Je ne sais pas si je vais terminer l’année sixième, neuvième, huitième, ou lutter pour les quatre. J’ai l’espoir de le faire. Mais si ce n’est pas le cas, il faudra accepter que cette année ne fût pas bonne. »

De votre envoyé spécial à Madrid