Pouille posi­tive

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Opposé à Stan Wawrinka, Lucas Pouille quitte le Masters 1000 de Monte‐Carlo dès le premier tour. Le Nordiste n’a toujours pas gagné un match depuis sa demi‐finale à l’Open d’Australie.

Crédit photo : Chryslène Caillaud

Elle semble loin cette demi‐finale de l’Open d’Australie. Battu au premier tour du Masters 1000 de Monte‐Carlo par Stan Wawrinka (7−5, 6–3), Lucas Pouille essuie une nouvelle défaite d’entrée, la quatrième de suite après Montpellier, Indian Wells et Miami. En six tour­nois disputés depuis le début de l’année 2019, le Nordiste s’est incliné à cinq reprises au premier tour (Sydney, Montpellier, Indian Wells, Miami et Monte‐Carlo). Si la demi‐finale de Melbourne aurait dû lancer sa saison après son « annus horri­bilis » de 2018, le protégé d’Amélie Mauresmo n’a pas été gâté puisqu’il a contracté un virus en février qui l’a contraint à revoir ses plans en renon­çant notam­ment à Acapulco. 

Un chan­ge­ment dans son staff

Problème, ce virus a entraîné une perte de poids de cinq kilos et le natif de Grande‐Synthe doit se refaire physi­que­ment. Après son élimi­na­tion sur le Rocher, le Tricolore a d’ailleurs confirmé des modi­fi­ca­tions au sein de son staff : « Le chan­ge­ment a eu lieu après Miami. Nous avons décidé de ne plus travailler ensemble avec Pascal (Valentini). Je voulais travailler diffé­rem­ment sur le plan physique. J’ai beau­coup progressé sur cet aspect depuis quatre ans, mais c’était le moment de changer. » Lucas Pouille colla­bore désor­mais avec Gérald Cordemy de la Mouratoglou Academy pour la partie physique.

« Regagner des matchs pour retrouver la confiance »

Avec cette entame ratée sur terre battue, Lucas Pouille va peut‐être revoir son programme qui était Barcelone (ATP 500), Madrid (Masters 1000), Rome (Masters 1000) et Roland‐Garros. « Je deman­de­rais peut‐être une wild‐card quelque part, mais on verra après Barcelone » a expliqué l’intéressée en confé­rence de presse. Mais la prio­rité est ailleurs : « J’ai besoin de rega­gner des matchs pour retrouver de la confiance. » Autant dire qu’il devra enrayer la spirale néga­tive dès la Catalogne.

De votre envoyé spécial à Monte‐Carlo