Crédit photo : Arnaud Bantquin
Entrant en lice aujourd’hui au Moselle Open, un tournoi qu’il affectionne tout particulièrement, Jo‐Wilfried Tsonga pointe son nez dans une période de la saison qui lui sied. En effet, l’arrivée de l’automne rime avec apparition des tournois indoor, offrant des conditions de jeu favorables au style puissant du Tricolore. Metz sera donc la première étape de cette fin d’année, pouvant ainsi lui permettre de passer la seconde en‐dehors des Grand Chelem.
Pour Jo‐Wilfried Tsonga, c’est une nouvelle saison qui commence. Direction l’indoor et ses caractéristiques bien précises, de celles qui lui permettent de se mettre à son avantage. Avec une absence totale de vent notamment, JWT ne sera pas gêné pour balancer quelques pralines au service, un des gros points forts de son jeu. De plus, par le passé, le Manceau a plutôt réussi ses tournois en intérieur : des 11 titres qu’il a remporté dans sa carrière, sept l’ont été en indoor. Enfin, le Moselle Open a été particulièrement prolifique pour Tsonga : il y a remporté 14 des 17 matchs qu’il a disputé, soulevant le trophée à deux reprises (2011, 2012) et manquant de peu la passe de trois l’année suivante (défaite en finale contre Simon). Ce mercredi, c’est donc face à Mischa Zverev qu’il fera son entrée dans les Arènes de Metz. Un joueur à des année‐lumières de lui au classement ATP, mais qui vient tout de même d’éliminer Pablo Carreno Busta… Une rencontre piégeuse, parfait pour se mettre en jambes avant ces dernières semaines de compétition !
L’indoor, terrain d’expression favori de Tsonga
Oui, le Moselle Open revêtit une grande importance pour Jo‐Wilfried Tsonga. D’un point de vue affectif certes, mais également pour se mettre le pied à l’étrier alors que le sprint final est lancé. Il y a de la confiance à engranger, avant d’enchaîner quelques intenses semaines. Après Metz, bifurquera sur l’Asie et plus précisément la Chine (ATP 500 de Pékin, Masters 1000 de Shanghai), avant de revenir vers l’Europe avec les tournois de Vienne et de Paris‐Bercy. C’est en cette période de la saison que le Manceau brille généralement et, pour lui, c’est le moment idéal pour débloquer son compteur. En effet il n’a pas gagné le moindre tournoi en 2015, n’atteignant les quarts qu’à une seule reprise en‐dehors des Grand Chelem ‑Masters 1000 de Montréal‐… En outre, JWT n’a presque aucun point à défendre d’ici la fin de la saison ! Il y a donc une marge de progression certaine au sein de la hiérarchie mondiale, pouvant lui permettre de finir l’année près du Top 10. Un objectif non‐négligeable afin de retrouver de la sérénité, et de pouvoir débuter 2016 dans les meilleures conditions. Qu’on se le dise, ce sprint final a son importance pour Jo‐Wilfired Tsonga !
Publié le mercredi 23 septembre 2015 à 10:47