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Caujolle : « Il ne faut pas que les ATP 250 deviennent des super challenger »

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Les temps sont durs pour l’Open 13. Le tournoi marseillais a du faire face aux forfaits succes­sifs de huit joueurs majeurs. Des coups du sort que Jean‐François Caujolle, direc­teur de l’évè­ne­ment, a du mal à digérer. 

« Oui j’ac­cuse le coup car c’est une année de travail. On subit un concours de circons­tances, c’est assez dur à encaisser. C’est un senti­ment de tris­tesse qui domine. 51 semaines pendant lesquelles on essaie de monter quelque chose et en trois heures de temps, je ne dirais pas que tout s’écroule car Gasquet et Tsonga sont toujours là, mais c’est dur. On a habitué le public, les médias, les parte­naires à avoir 4 joueurs du Top 10 et cette année on se retrouve avec un tableau moins dense et seule­ment 2 joueurs du top 10. Cette cascade de forfaits fait surtout réflé­chir à l’avenir de la caté­gorie ATP 250, c’est le corps du circuit, 40 tour­nois sur 60. Il ne faut pas que les ATP 250 deviennent des super chal­len­gers. Un joueur du Top 10 n’a plus vrai­ment intérêt à jouer un tournoi de cette caté­gorie mis à part l’af­fect et les bonnes rela­tions que je peux avoir, par exemple, avec Tsonga ou Gasquet. Un ATP 250 ne rapporte pas suffi­sam­ment de points à un Top 10 pour que cela fasse son clas­se­ment à la fin de l’année. C’est dans les Masters 1000 ou les Grand Chelem qu’il va prendre tous ses points. Sur un ATP 250, il y’a un trophée, quelques points à grap­piller, sinon, c’est presque comme une exhi­bi­tion. »