Impérial depuis le début de la semaine, Gaël Monfils s’est aisément qualifié pour la finale après sa victoire sur Philipp Kohlschreiber (6−3 6–2). Le Parisien, qui dispute sa première finale depuis celle perdue à Marseille il y a un an, affronte Martin Klizan pour le titre. Une occasion en or d’accrocher un premier ATP 500 à son palmarès…
Sérieux, appliqué, efficace… Le Gaël Monfils nouveau continue à sévir ! Après un Open d’Australie prometteur où il s’était hissé en quarts de finale, le Parisien est en finale à Rotterdam. Dans la lignée de son parcours australien, le protégé de Mikael Tillstrom est extrêmement appliqué dans son jeu. Il n’en fait jamais trop et sans perdre de l’énergie inutilement. Quand il faut en mettre un peu plus, comme dans le début de match accroché contre Kohlschreiber, la Monf en est capable.
Montpellier 2014, son dernier titre
Une régularité qui lui permet, enfin, de retrouver une place en finale ! C’est la première fois depuis sa défaite à Marseille contre Gilles Simon il y a un an qu’il jouera pour le titre. Surtout, et on ne va pas se mentir, mais affronter Martin Klizan dans un tel tournoi constitue une très belle opportunité d’accrocher un premier ATP 500, lui qui manque cruellement de trophées à son palmarès… Son bilan dans les finales est loin d’être à son avantage : 5 titres, dont le dernier remonte à Montpellier 2014, pour 17 finales perdues !
Klizan a sauvé 8 balles de match !
Une victoire récompenserait le travail effectué avec son nouveau coach. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, un succès lui permettrait de revenir dans le Top 15 mondial. Mais attention. Le Slovaque se présentera avec la sensation d’être (presque) invincible, lui qui vient de sauver huit balles de match lors des deux tours précédents (cinq contre Roberto Bautista Agut et trois face à Nicolas Mahut). Problème, l’actuel 43eme mondial a passé 5h28 sur le terrain sur ses deux derniers matches pendant que le Tricolore déroulait en 2h50. Un avantage qui pourrait bien s’avérer décisif au moment de conclure…
En bonus track : l’amortie qui écoeure Philipp Kohlschreiber…
Publié le dimanche 14 février 2016 à 09:56