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Tsonga, une pluie d’aces… et la victoire au bout !

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Jo‐Wilfried Tsonga s’im­pose face à Jérémy Chardy au deuxième tour, à Toronto. Une victoire 7–6(6) 6–4, en 1h37, qui l’en­voie en huitièmes de finale où il défiera peut‐être Novak Djokovic.

« Après Wimbledon, je me sentais super bien, je me disais que j’étais sur la bonne voie, que j’avais retrouvé les bonnes sensa­tions. » « La bonne voie », « les bonnes sensa­tions », pour Jo‐Wilfried Tsonga, elles passent avant tout par une chose : le service. Et le Français, qui avait déjà fait parler la poudre durant Wimbledon, l’a bien compris. Aujourd’hui, face à Jérémy Chardy, il a fait respecter son rang de numéro deux trico­lore en s’ap­puyant exclu­si­ve­ment sur ce secteur du jeu, face à un adver­saire qui l’avait battu ici‐même, à Toronto, il y a deux ans. 

23. C’est en effet le nombre d’aces que Jo a passé au cours de la partie. Un total digne des Isner ou Karlovic, qui lui a permis de remporter plus de sept points sur dix sur son enga­ge­ment. Et de ne pas concéder une seule fois son service, malgré quatre balles de break à défendre. Ce sont d’ailleurs deux aces qui lui offrent la victoire dans un dernier jeu de service accroché. De quoi respirer un grand coup lors­qu’on se sent acculé.

23 aces pour Tsonga

Car Tsonga a été malmené par un Jérémy Chardy entre­pre­nant et, parfois, très inté­res­sant avec son gros coup droit et sa prise de risques inces­sante. Malmené jusqu’à devoir sauver deux balles de set dans le tie‐break de la première manche… Mais, fort de son expé­rience, il a su remporter les points qu’il fallait aux meilleurs moments. Quand Jérémy, lui, s’est écroulé, commet­tant de grosse fautes, lors­qu’il avait l’oc­ca­sion de cruci­fier son vis‐à‐vis. 

Ainsi, sans être vrai­ment convain­cant, mais en se montrant intrai­table sur son point fort, cet enga­ge­ment de feu, Jo‐Wilfried Tsonga a su faire face et s’im­poser 7–6(6) 6–4, en 1h37. Son ratio de 32 points gagnants pour 24 fautes directes paraît, au final, plutôt flat­teur… Ne lui reste plus qu’à s’ap­puyer sur ses « bonnes sensa­tions » au service pour déve­lopper un jeu un peu plus constant. Il faudra proba­ble­ment y parvenir dès le tour suivant : Jo pour­rait affronter Novak Djokovic en huitièmes de finale – à moins que ce ne soit Gaël Monfils…

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