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C’était un 10 août dans l’his­toire du tennis

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Ce 10 août 2009 marque le retour du Big Four à la compé­ti­tion, absent depuis Wimbledon, ou Roland Garros pour Rafael Nadal. Le Masters 1000 de Montréal pour­rait être une date impor­tante dans cette saison. Dans l’his­toire du tennis, cette date est syno­nyme d’autres événe­ments notables.

En 1997, le 10 août a vu Pete Sampras ouvrir la finale du Super 9, nomi­na­tion des Masters 1000 à l’époque, de Cincinnati par un ace chro­no­métré à 130 miles par heure, soit à peu près 209 kilo­mètres par heure. Thomas Muster, son infor­tuné adver­saire, a dû regarder passer le train Sampras 6–3, 6–4. L’Américain gagnait là son 49 titre sur le circuit. « J’ai joué du bon tennis toute la semaine. » Une conclu­sion sobre du réservé Sampras, l’homme qui a fini six années de suite numéro 1 mondial en fin d’année.

Onze ans avant Sampras, en 1986, le 10 août avait été le théâtre de la finale du « Volvo International at Stratton Mountain, Vermont » (sic). Ivan Lendl s’est imposé 6–4, 7–6 contre Boris Becker, douce revanche pour le Tchèque battu cinq semaines aupa­ra­vant en finale de Wimbledon par l’Allemand. Mais le triple vain­queur du Grand Chelem londo­nien, vain­queur de John McEnroe en demi‐finale 3–6, 7–5, 7–6, était comme sorti du tournoi. « Quand je me suis levé ce matin », avouait Becker, « je me suis dit « Je suis encore dans le tournoi. » Je croyais qu’hier c’était la finale. » Lendl en est allé de son commen­taire, qui en dit sur la supé­rio­rité du Tchèque sur dur à l’époque, et de la nouvelle puis­sance dégagée par Becker. « Un autre jour. Un autre match. Une autre surface. A Wimbledon, sur gazon, Becker broie la balle. Ici, il la broie mais elle revient. »