Jo‐Wilfried Tsonga a tenu la baraque lors de cette demi‐finale lilloise. Le numéro 1 français a ramené deux points, dont celui de la qualification pour la finale. Le Manceau savoure et entend bien tout faire pour, enfin, ramener le Saladier d’Argent.
Jo, que ressentez‐vous après cette qualification ?
Je suis très content pour le groupe. On a fait ce qu’il fallait pour se qualifier et c’est le plus important. C’est une sacré libération que de terminer sur ce premier simple pour nous et le public venu très nombreux. Avec 18 000 personnes présentes, cela montre qu’il y a un engouement derrière le tennis en France.
Cette finale a une saveur particulière car en 2010 vous étiez blessé et en 2014, vous étiez diminué. Comment allez vous l’aborder ?
Ces deux finales ont été très difficiles… Sur cette finale, j’ai envie d’être là, à fond, et supporter mon équipe du mieux possible. Il y a encore du temps avant d’y être. Le capitaine effectuera une sélection et j’espère en faire partie. Je vais tout faire pour bien me préparer. Il faudra sortir des grands matchs le jour J.
Finalement, ça valait le coup de revenir alors que vous pensiez ne pas jouer de la saison en Coupe Davis…
En fin d’année dernière, je n’étais pas certain d’être à la hauteur de l’événement. Pour avoir une place en équipe de France, il faut être au top. Je savais que j’avais des événements exceptionnels à venir avec la naissance de mon enfant. J’avais envie de le vivre pleinement et je ne voulais pas galvauder des points ou des matchs en Coupe Davis en étant pas prêt. Après avoir eu mon petit, j’ai beaucoup travaillé pour revenir. Je me suis rendu compte que j’allais pouvoir assurer. Je me suis bien adapté à mon nouveau rôle de papa. J’ai postulé, j’ai été pris, on est en finale et je suis très heureux.
Comment avez‐vous communiqué avec Yannick Noah lors de ce match ?
On s’est parlé avec Yannick aujourd’hui (lire ce dimanche), mais aussi avant‐hier et avant le match. Il n’est pas forcément en face de moi lorsque l’on parle. Il y a des joueurs avec qui il faut être plus avenant et d’autres avec qui quelques mots suffisent. Ça dépend simplement des joueurs. Nous, on a notre mode de fonctionnement et ça marche plutôt bien. C’est top et il n’y a pas une quelconque tension.
Leader du tennis français depuis 10 ans, Jo‐Wilfried Tsonga a qualifié l’équipe de France pour la finale de Coupe Davis… Forcément un moment particulier.
De votre envoyé spécial à Lille
Publié le dimanche 17 septembre 2017 à 20:06