Clément : « Un bon deuxième tour »

Arnaud Clément est toujours là ! Pour son 14^e Roland Garros il a honoré sa wild card et sera au rendez‐vous du deuxième tour après sa victoire face à Volandri.

Le match

C’était hyper jouissif pour plein de raisons. J’ai eu un début d’année catas­tro­phique. En indoor norma­le­ment ça marche bien et ça l’a pas fait à cause d’un mix de raisons. Ça a été un des pires débuts de saison de ma carrière. J’arrive sur terre où c’est pas vrai­ment ma surface de prédi­lec­tion. J’ai enchaîné des semaines et des semaines d’entrainement avec un objectif : Roland Garros. Et c’est bon de voir que tout ça a payé. Ce qui est dur c’est que j’avais très peu de repères tennis­tiques, j’ai perdu aux premiers tours des qualifs de Nice, au premier tour de Challengers donc c’était dur. Je savais qu’il n’avait pas un gros service, il fait rare­ment des points gratuits avec sa première alors c’était à moi d’aller le cher­cher là‐dessus. J’ai eu la chance de le jouer ici. Le public a mis beau­coup de pres­sion sur lui en me soutenant.Au milieu du troi­sième j’ai été plus agressif en retour. C’est ce que je voulais faire dès le début mais ça ne marchait pas vrai­ment. De voir que ça l’a désta­bi­lisé, j’ai gardé cette ligne de conduite jusqu’à la fin.

Et l’épaule doulou­reuse du début de saison ?

Hier déjà j’avais mal. Je fais énor­mé­ment de soins. Il y a des moments où ça va, d’autres non, c’est diffi­cile à savoir. Aujourd’hui j’ai pris des anti‐inflammatoires. J’ai beau faire ce qu’il faut physi­que­ment, au bout d’années de circuit, le corps souffre.

C’est votre 14^e Roland Garros, qu’est‐ce que ça fait ?

J’ai eu la chance d’avoir très peu de bles­sures. Je l’ai loupé une fois à cause d’une bêtise, une bles­sure en jouant au foot. Je suis chan­ceux. Au début de ma carrière je pensais pas en faire un, alors 14 c’est super, et j’espère un 15^e l’année prochaine !

Le prochain tour

Berrer est très solide, c’est vrai­ment un guer­rier. Comme lui comme pour moi c’est un bon deuxième tour, quand on voit un Isner/Nadal au premier tour par exemple. On a l’un et l’autre un coup à jouer.

De votre envoyée spéciale à Roland Garros.

Publié le mardi 24 mai 2011 à 17:32