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Le tennis au cinéma – Renée (10÷10)

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Aujourd’hui, dernière analyse de film consa­crant une place au tennis. La Rédaction a choisi de varier les plai­sirs en se tour­nant vers les docu­men­taires, faisant ainsi un focus sur Renée. Cependant, nous avons décidé de prolonger le plaisir en jetant, jusqu’à mardi, un coup d’oeil à la place de notre sport dans ce genre ciné­ma­to­gra­phique ! Elle est pas belle la vie ?

Fiche tech­nique

Renée est un docu­men­taire produit par la chaîne améri­caine de télé­vi­sion ESPN. Il retrace l’une des histoires tennis­tiques les plus dingues des années 1970, avec l’appui de témoi­gnages de grandes person­na­lités du sport. Nous retrou­vons notam­ment John McEnroe, Martina Navratilova et Billie Jean King, qui viennent apporter leur éclai­rage et leur senti­ment sur une affaire qui a crée une grande contro­verse par le passé. À noter que Navratilova a côtoyé de très près la prota­go­niste prin­ci­pale du docu­men­taire, ayant été coachée par cette dernière.

Synopsis

Le docu­men­taire raconte l’his­toire rocam­bo­lesque de Renée Richards, qui débute sa carrière de joueuse profes­sion­nelle sur le circuit WTA à l’âge de 42 ans. Cependant, elle se retrouve sous le feu des projec­teurs en 1976, peu après ses débuts, puis­qu’elle est inter­dite de parti­ci­pa­tion à l’US Open par l’USTA. Motif ? Renée Richards ne serait une femme que depuis quelques mois, étant bel et bien née sous le nom de Richard Raskind, un ophtal­mo­logue ex‐champion amateur de tennis. Le docu­men­taire retrace donc son combat pour se faire accepter dans le tennis féminin, et la lutte contre les instances du tennis qui déci­dèrent de lui tourner le dos.

Quelle place pour le tennis ?

Bien évidem­ment, le tennis est omni­pré­sent tout au long du docu. Qu’il s’agisse du sujet prin­cipal, des person­na­lités venues témoi­gner, des images d’ar­chive : la petite balle jaune est la matière première de cette oeuvre ciné­ma­to­gra­phique. On se concentre égale­ment sur les instances diri­geantes et le fait qu’elles campaient litté­ra­le­ment sur leurs posi­tions. Cependant, elles ont fini par lâcher prise, et Renée Richards a pu parti­ciper à l’US Open en tant que femme à partir de 1977. Elle a notam­ment atteint la finale en double dames lors de cette année‐là. De plus, on peut noter le fait qu’elle ait concouru en double mixte aux côtés… d’Ilie Nastase, en 1979 et 1980 ! 

Pourquoi on vous le conseille

Ce docu­men­taire sur le tennis n’est pas le plus réussi de sa caté­gorie. Cependant, il met en lumière une affaire méconnue du grand public, avec des témoins légi­times et des images d’ar­chives saisis­santes. On en apprend beau­coup sur Renée Richards et ses deux vies, avant et après l’opé­ra­tion. De plus, bien qu’ex­po­sant des faits vieux de presque 40 ans, le docu n’en reste pas moins actuel, posant la ques­tion de l’in­té­gra­tion des trans­sexuels dans les sociétés occi­den­tales. Renée est donc une de ces décou­vertes que l’on aime­rait faire bien plus souvent.

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