Après son nouvel exploit, cette fois face à Federer, Robin Soderling est revenu sur le match, Tomas Berdych et la réaction du public.
Ca vous fait quoi de battre le tenant du titre, deux ans de suite ?
Bien sûr, c’est super de battre le n°1 deux années de suite sur le central. Les deux fois j’ai pratiqué un super tennis, c’est un grand moment.
Et de battre Federer, enfin ?
J’ai préféré ne pas trop y penser. Bien sûr, j’ai perdu tant de fois contre lui, mais j’ai toujours crû en mes chances. Je suis passé tout près à deux reprises, souvent le facteur chance a pesé dans la balance, et peut‐être que j’aurais pu le battre plus tôt. C’est finalement arrivé aujourd’hui, et c’est génial.
Comment avez‐vous réagi aux conditions météorologiques et aux interruptions ?
Bien sûr c’est dur, mais j’ai des années d’expérience sur le circuit, je sais qu’il peut pleuvoir en outdoor et qu’il faut garder sa concentration. Je pense que j’ai réussi à m’en accomoder.
Berdych vous a battu 6–2 6–2 à Miami. Pensez‐vous qu’un tel écart puisse se reproduire ?
En même temps, le match d’avant je l’avais battu 6–1 6–1 (rires) Chaque match est différent, il a très bien joué cette année. C’est un joueur dangereux quand il est en forme. Bien sûr que le match peut vite pencher en sa faveur ou en la mienne, mais je m’attends plutôt à un match serré.
Pour vous, quel a été le tournant du match, quand avez‐vous senti que Federer craquait alors que vous restiez à un haut niveau ?
Bien sûr, il a eu des occasions dans le deuxième set. Dans le premier il a bien joué et j’ai mal servi. J’ai eu des moments très chauds dans le deuxième set. Cette victoire dans le deuxième set a été cruciale car elle m’a permis de me relaxer un peu. Ensuite, j’ai joué de mieux en mieux.
A quelques reprises, vous avez demandé qu’on vérifie une marque et vous avez été hué, comment êtes‐vous resté concentré ?
Ca n’a pas été difficile, je n’y accorde pas d’importance. Je joue pour moi, pour gagner, pas pour le public.
Publié le mardi 1 juin 2010 à 21:54