AccueilTsonga : "De l'espoir pour le reste de la saison"

Tsonga : « De l’es­poir pour le reste de la saison »

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La belle semaine se pour­suit pour Jo‐Wilfried Tsonga. En battant Grigor Dimitrov hier, le Français s’est qualifié pour la finale du tournoi de Toronto. Le genre de perfor­mance qui ne le laisse pas indif­fé­rent, surtout après deux années de galère. En confé­rence de presse, il revient sur son match et sur sa finale à venir contre Roger Federer.

Cette nuit, Jo‐Wilfried Tsonga a dominé Grigor Dimitrov en demi‐finale de la Rogers Cup. Un match plein, marquant par la soli­dité du Français. Il faut dire que cette édition 2014 de la Rogers Cup devrait rester dans son esprit comme la fin d’un long calvaire. Une période de plus d’un an durant laquelle l’an­cien n°5 mondial n’avait pas gagné contre un joueur mieux classé que lui. Alors, quand il en bat trois d’af­filée, ça fait forcé­ment du bien. « Je suis plus consis­tant, et c’est bien car ça m’aide à battre trois gars du top 10. Je ne l’avais plus fait depuis quelques années, ça me donne de l’es­poir pour le reste de la saison. »

Mais une telle perfor­mance ne vient pas toute seule. Pour Jo, c’est le résultat de beau­coup de travail qui paye. Enfin. « Je me sens bien, j’at­tends ce moment depuis plusieurs années. J’ai toujours cru en moi pendant toutes ces semaines, ces années durant lesquelles j’ai perdu contre ces mêmes joueurs. Et enfin, j’ai une récom­pense pour ces moments. C’est bien, ça va me rendre plus fort et toujours plus motivé. »

La dernière fois que le Manceau avait gagné contre trois joueurs mieux classés que lui dans un même tournoi, c’était en 2008, à Bercy. Il en avait même battu quatre, pour s’ad­juger le premier Masters 1000 de sa carrière. Pour réitérer cet exploit, c’est l’obs­tacle Roger Federer qu’il devra effacer. Il le sait, ça sera très diffi­cile, mais le chal­lenge n’est pas pour lui déplaire. « Quand tu joues contre Roger, c’est toujours spécial. D’abord, parce que quoi­qu’il arrive, tu joues dans un gros stade. À chaque fois, le public le supporte, ce qui n’est pas une mauvaise sensa­tion. C’est même sympa quand tu gagnes contre 10000 personnes ! »

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