AccueilTsonga : "Je ne suis pas loin"

Tsonga : « Je ne suis pas loin »

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Jo‐Wilfried Tsonga est revenu en confé­rence de presse sur sa défaite en finale du Masters. Bien que déçu, le Français veut posi­tiver pour l’avenir. Après tout, il n’était pas si loin de l’exploit…

Jo‐Wilfried, quels senti­ments vous laisse cette finale ?

J’ai le senti­ment d’avoir été moins fort que mon adver­saire. Il a tout simple­ment été meilleur que moi ces trois derniers dimanche. Mais j’ai tout donné, j’ai essayé de brouiller les cartes. Sur ma première balle de set, j’ai été oppor­tu­niste. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour essayer de gagner ce match. Malheureusement, il était meilleur. Mais c’est clair que cela m’encourage pour la suite, à conti­nuer à travailler afin de remporter ce genre d’événements.

Dans le premier set, vous sembliez devant…

Le tennis, c’est comme ça. Il faut savoir gérer le score. Cela ne sert à rien de bien jouer les points qui ne comptent pas, il faut surtout bien jouer sur les points impor­tants. Et c’est ce que fait très bien Roger !

Dans la deuxième manche, lorsque vous égalisez, vous dites‐vous que c’est faisable ?

Bien sûr ! Je me dis que si je suis capable de refaire la même chose, ça peut marcher… Oui, je me dis que c’est faisable à un set partout. On est à égalité et cela continue. Je me dis donc que c’est possible. Malheureusement, j’ai fina­le­ment perdu dans ce troi­sième set. C’est dommage mais c’est comme ça.

Avez‐vous le senti­ment d’avoir franchi un cap ?

J’ai l’im­pres­sion que je peux aller cher­cher les tous meilleurs. Bon, il est sûr que si Roger n’était pas là, j’au­rais quelques titres de plus à mon palmarès ! Je ne suis pas loin et je suis sûr que si je continue à progresser, je peux peut‐être être meilleur l’année prochaine. Cela passe par beau­coup de choses. Etre fort physi­que­ment, c’est bien, et j’en ai besoin, mais j’ai aussi besoin de travailler tech­ni­que­ment. J’ai besoin de progresser pour être à la hauteur d’un joueur comme Roger.

En quoi, concrè­te­ment, a‑t‐il été meilleur que vous aujourd’hui ?

Il a su me mettre davan­tage de pres­sion sur mes jeux de service, quand il en avait l’oc­ca­sion. De mon côté, je n’ai pas su bien retourner quand je menais sur ses propres jeux de service. Je ne l’ai pas fait assez jouer.

Quels sont vos objec­tifs pour l’année prochaine ?

Mon objectif depuis que je joue, depuis que j’ai commencé sur le circuit, est de gagner un titre en Grand Chelem ou la Coupe Davis. Je dis « ou » mais c’est plutôt « et » ! Si ça pouvait être le cas, ce serait top. Cela fait partie de mes rêves, mais je ne sais pas si l’on peut parler d’ob­jec­tifs bien définis. L’objectif, c’est simple­ment de gagner les plus gros tournois. 

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