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Rublev, le stakha­no­visme a des vraies limites

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On ne va pas ici mini­miser le succès d’Adrian Mannarino face à Andrey Rublev mais il faut bien recon­naître que le plan­ning du Russe lors de cette saison 2021 est gargan­tuesque. Si son compa­triote, Daniil Medvedev, a fait l’im­passe sur Moscou alors que ce tournoi ne pouvait que lui tenir à cœur, Andrey n’a pas fait ce choix. 

Après sa « perfor­mance » ce jeudi, on se dit qu’il a eu forcé­ment tort d’au­tant que le sprint final va être très éprou­vant physi­que­ment et menta­le­ment. Déjà qualifié pour le Masters, Andrey doit y faire bonne figure et ne pas « traîner » les pattes comme la saison dernière où il était arrivé éreinté. 

Si l’on analyse les statis­tiques, on s’aper­çoit forcé­ment qu’il figure parmi les joueurs qui ont le plus joué et donc le plus gagné. Avec 64 matchs disputés pour 47 victoires, il est sur le podium derrière Tsitsipas (54−16) et… Norrie (47−20).

À un moment et à l’instar d’un Dominic Thiem par exemple, Rublev, dont le jeu est basé sur l’ex­plo­si­vité, devrait forcé­ment penser à faire un break et à davan­tage sélec­tionner ses tour­nois. Autrement, il aura des regrets, surtout quand il devra affronter les cadors du circuit.