AccueilLe blog de la rédac'Zéro Pointé chez les Bleus, à qui la faute ?

Zéro Pointé chez les Bleus, à qui la faute ?

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Ce matin, notre quoti­dien sportif préféré a sorti l’ar­tillerie lourde pour évoquer le 0 pointé des Bleus à Roland‐Garros. 

Le tennis avait enfin le choix de la une, c’est telle­ment rare pour être souligné. 

C’est un peu dommage que cela arrive pour évoquer une terrible contre perfor­mance d’au­tant que la rubrique tennis est toujours de qualité même si elle est souvent sacri­fiée pour l’ovalie et le ballon rond. 

Mais passons, le constat est sans appel, et le tennis trico­lore rentre dans une zone de turbu­lences. Gavés par la géné­ra­tion Tsonga, nous avons pu nous délecter de moments de bravoure pendant plus d’une décennie même si au final le drapeau trico­lore n’a jamais flotté sur un tournoi du Grand Chelem.

Aujourd’hui, avant de commencer les grandes manoeuvres, il s’agi­rait plutôt de faire un constat prag­ma­tique, de ne pas cher­cher un bouc émis­saire et de comprendre que les fautes du passé ne doivent pas être reproduites. 

Hélas, l’inertie de la fameuse famille du tennis risque encore de ne pas garantir un fonc­tion­ne­ment impar­tial et basé sur des critères unique­ment sportifs. 

Il faut dire que ce sport est compliqué, et que chaque tech­ni­cien, coach semble avoir sa propre recette. Pour les uns, c’est le physique, les autres, la tech­nique, et pour les plus margi­naux, la respiration…

Soyons sérieux, la France est un pays de tennis, elle l’a toujours été et le sera toujours. Il faut juste que dans cette période il y ait une forme de pacte comme l’a évoqué Richard Gasquet hier après son match face à Nadal. Que les « vieux » aident les jeunes et aussi que l’on encou­rage toutes les initiatives.

Aujourd’hui, l’Italie est montrée comme un exemple, il y a dix ans, cette nation n’exis­tait pas. Il y a vingt ans, Pete Sampras arrê­tait sa carrière, aujourd’hui il n’y pas un améri­cain dans les 30. 

Alors à qui la faute ? A l’époque ? Aux joueurs ? Il est impos­sible de répondre.

Une chose est sûre, il est plus confor­table d’être un joueur trico­lore bibe­ronné par nos struc­tures et les spon­sors qui les accom­pagnent plutôt qu’être un joueur moldave à la recherche d’un court couvert sans faux rebonds…