Raonic trop fort pour Monfils

Fin de l’aven­ture pour Gael Monfils ! Le Tricolore a chuté lors des quarts de l’Open d’Australie, s’in­cli­nant 6–3 3–6 6–3 6–4 face à Milos Raonic. La Monf a alterné le bon et le moins bon, tandis que le Canadien s’est montré très solide. Ce dernier rencon­trera Andy Murray, avec pour objectif de décro­cher sa première finale en Grand Chelem.

Comme prévu, ce match est parti sur les chapeaux de roue. Pas de round d’ob­ser­va­tion au programme entre Monfils et Raonic, et c’est ce dernier qui prend le meilleur départ. Le Canadien imprime un gros rythme, jouant un tennis se résu­mant à deux, trois frappes. Pas besoin de plus pour Milos qui, malgré quelques fautes directes un peu gros­sières, conclu la manche d’ou­ver­ture en tête. Toutefois, Gael Monfils n’a pas dit son dernier mot ! Le dernier trico­lore en lice à Melbourne se joue d’un Raonic cette fois‐ci trop imprécis, allant même jusqu’à sortir trois aces dans le dernier jeu de la manche. La Monf revient bien mais à un set partout, rien n’est encore fait. 

Raonic a joué crescendo

C’est dans ces moment‐clés, ces matchs d’une impor­tance capi­tale que des grands joueurs en devenir se révèlent. Serait‐ce donc le cas de Milos Raonic aujourd’hui ? Une fois Monfils revenu à sa hauteur, le Canadien a rappuyé sur le cham­pi­gnon, montant en puis­sance au fil des jeux. De plus en plus solide, couvrant parfai­te­ment le filet et toujours aussi puis­sant sur ses coups forts (premières balles, coups droits), Raonic fait, encore une fois, la diffé­rence en très peu de frappes. Tranquillement, sans vrai­ment être inquiété dans les deux dernières manches, il boucle la partie 6–3 3–6 6–3 6–4. Aujourd’hui, Milos Raonic était juste trop fort pour notre Monfils national.

Raonic sait main­tenir la distance

La saison à peine commencée, Raonic égale déjà sa meilleure perf’ en Grand Chelem, s’of­frant sa première demi‐finale à l’Open l’Australie ! Plus complet, plus consis­tant (son jeu ne se résume plus qu’à un gros service), le futur 11^ème joueur mondial a très bien géré l’in­ter­saison. Désormais coaché par Carlos Moya, le Canadien semble enfin déployer ses ailes ! Après un titre acquis à Brisbane face à Roger Federer, il se testera demain contre un Andy Murray toujours aussi solide… Alors Milos, enfin prêt ? À 25 ans, il serait temps !

Publié le mercredi 27 janvier 2016 à 12:02