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Djokovic fait passer un message : « J’aimerais jouer plus de tour­nois, mais si vous y réflé­chissez bien, nous avons actuel­le­ment, de manière infor­melle et non offi­cielle, 12 tour­nois du Grand Chelem par an »

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Absent depuis sa défaite contre Jannik Sinner en demi‐finales de Wimbledon le 11 juillet dernier, Novak Djokovic va parti­ciper à l’US Open (24 août au 11 septembre) sans tournoi préparatoire. 

De passage en confé­rence de presse avant le début du dernier Grand Chelem de la saison, le Serbe a justifié ce choix en poin­tant du doigt le nouveau format des Masters 1000, désor­mais étalés sur deux semaines (à l’exception de Monte‐Carlo et Bercy, qui restent programmés sur une seule). 

« J’ai décidé de ne pas jouer parce que je voulais passer plus de temps avec ma famille et, honnê­te­ment, je pense que j’ai gagné le droit et que j’ai le luxe de pouvoir choisir, sélec­tionner et décider où je veux aller et ce que je veux jouer. Pour être honnête, je n’ap­précie pas les Masters 1000 sur deux semaines. Ils sont trop longs pour moi. Je me concentre prin­ci­pa­le­ment sur les Grands Chelems. J’aimerais jouer plus de tour­nois, mais si vous y réflé­chissez bien, nous avons actuel­le­ment, de manière infor­melle et non offi­cielle, 12 tour­nois du Grand Chelem par an. Les tour­nois du Grand Chelem durent deux semaines et les autres tour­nois Masters durent égale­ment près de deux semaines. Je ne cherche pas à être bien classé, je n’ac­cu­mule pas de points, je ne défends rien, etc. Je n’y pense tout simple­ment plus. L’important, c’est où je trouve ma moti­va­tion et ma joie. Où est‐ce que je me sens inspiré pour jouer mon meilleur tennis ? Où est‐ce que j’ai vrai­ment envie d’être et de jouer ? »

Au premier tour, Djokovic sera opposé à l’une des révé­la­tions de l’année : l’Américain de 19 ans Learner Tien (48e mondial), huitième de fina­liste de l’Open d’Australie en début de saison et plus récem­ment du Masters 1000 de Toronto. Un adver­saire promet­teur qui oblige le Serbe à entrer immé­dia­te­ment dans le vif du sujet s’il veut éviter de tomber dans ce premier piège.