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Interrogé sur un sujet qui fâche, Djokovic ne se cache pas : « Oui, je peux être diffi­cile, mais qui ne l’est pas ? »

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Lors de son passage en confé­rence de presse après sa quali­fi­ca­tion pour les demi‐finales de l’US Open suite à sa victoire face à Taylor Fritz, Novak Djokovic a été direc­te­ment ques­tionné par un jour­na­liste sur un sujet auquel il a déjà répondu à de très nombreuses reprises, à savoir ses mouve­ments d’hu­meur envers son équipe.

Visiblement agacé, le Serbe a néan­moins répondu avec une grande clarté, n’hé­si­tant pas à assumer cette pres­sion qu’il inflige à son entourage. 

« Qui ne l’est pas ? Écoutez, je me soucie de ce métier et je le prends très au sérieux. Je sais que beau­coup d’autres joueurs le font aussi. Vous savez, nous atten­dons le plus grand dévoue­ment et, je suppose, l’implication des membres de notre équipe, comme les membres de notre équipe et notre personnel d’entraîneurs l’attendent de nous. L’intensité est là. Dans le feu de l’action, il est évident que beau­coup de choses diffé­rentes peuvent être faites sur le terrain. Mais, vous savez, dans l’ensemble, nous sommes une équipe, nous restons soudés dans les bons comme dans les mauvais moments, et je suis recon­nais­sant d’avoir l’équipe que j’ai. Vous savez, nous avons connu d’énormes succès ces dernières années, surtout ces deux dernières années. Je suis content de ma posi­tion. Oui, je peux être diffi­cile, mais qui ne l’est pas, encore une fois ? Je ne connais pas de joueur jouant au plus haut niveau qui soit décon­tracté où tout est, pour ainsi dire, fleurs et musique, (sourire). Cela doit être un défi pour tout le monde, pour le joueur et pour le staff tech­nique, sinon il n’y aura pas de crois­sance. Je pense que c’est le moyen de se repousser mutuel­le­ment et de vrai­ment comprendre comment déve­lopper le jeu, comment devenir meilleur sur et en dehors du terrain. »