Face à la Suissesse Viktorija Golubic (72ème) qui est une « doyenne » du circuit (NDLR : Elle est âgée de 32 ans), Loîs Boisson n’a jamais été à son aise sauf lors de la première partie du duel et notamment à la fin de la seconde manche où elle aurait pu presque conclure le match.
Dans le tie‐break qui a suivi, elle a manqué de vélocité et semblait même touchée physiquement. Cette impression allait devenir une réalité quand elle demandait l’intervention du médecin à 1–2 dans la manche décisive. Après une prise de tension et quelques vitamines, la Tricolore revenait sur le court et trouvait un peu de tonus notamment en utilisant son coup droit dévastateur. Malgré ce petit élan, la Suissesse gérait parfaitement son break d’avance pour créer une vraie surprise (3−6, 7–6, 6–2).
Cette défaite de la Française confirme plusieurs règles. Premièrement qu’il n’est jamais bon de se séparer de son coach historique avant une grande échéance, deuxièmement, que le jeu de la Tricolore est maintenant bien connu de ses adversaires et qu’enfin assumer un nouveau statut n’est jamais facile surtout quand on est né dans le pays d’Asterix.
C’est vraiment dommage car il semble que tout ce qui faisait la singularité de cette joueuse semble déjà révolu. Il ne faudrait pas que Loïs soit rattrapée par l’inertie du milieu du tennis qui est un véritable poison quand on veut continuer à faire les choses à sa façon, ce qui a été sa force depuis le début de sa carrière.
Publié le mardi 26 août 2025 à 21:24