Jo‐Wilfried Tsonga domine David Ferrer en trois sets, 6–3 6–4 7–6[1] en 2h03. Un cran au‐dessus de son adversaire, le Français n’a pas eu à forcer son talent pour s’imposer. Les choses devraient se compliquer au prochain tour face à Roger Federer…
Pour la deuxième année d’affilée, Jo‐Wilfried Tsonga disputera les quarts de finale à Wimbledon. C’était attendu au vu de son adversaire des huitièmes. Cela s’est rapidement confirmé sur le court. Supérieur à David Ferrer dans quasiment tous les compartiments du jeu sur cette surface, le Manceau n’a jamais été inquiété dans cette rencontre. Appliquant sa tactique simple : service, coup droit, volée si besoin, le Français a empêché l’Espagnol de s’exprimer.
Sur cette surface, l’effet lifté, la qualité du déplacement et la régularité du fond ne suffisent pas. David Ferrer l’a appris à ses dépens, faisant les frais de son déficit flagrant de puissance comparé au grand Jo. Sans se poser de questions, celui‐ci envoie du lourd au service (12 aces, 66% de premières) et enfonce son adversaire grâce à son coup droit. Le tout sans commettre trop de fautes directes (15 pour 37 points gagnants). Sans être monstrueux au retour, Jo parvient à breaker dans chacun des deux premiers sets, conclus 6–3 et 6–4.
L’issue du dernier acte sera un peu plus longue à se dessiner. Mais la supériorité de Jo éclate lors du tie‐break final, remporté 7 points à 1. « C’était un match difficile sur le papier mais j’ai réussi à m’en sortir rapidement et en trois sets » se réjouit l’heureux vainqueur sur Canal+. « En étant solide sur mon service, j’ai pu mettre la pression sur mon adversaire au retour. C’était un bon match. »
En quarts de finale, Jo‐Wilfried Tsonga fera face à Roger Federer, 6 fois titré à Wimbledon. Le gênera‐t‐il ? Peut‐être. A condition d’être monstrueux au service, en coup droit et au filet. Certes, ca fait beaucoup de conditions. Mais pourquoi pas !
Publié le lundi 27 juin 2011 à 22:20