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Nadal et Federer ont fait le job

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Rafael Nadal et Roger Federer sont au rendez‐vous des quarts de finale, à Monte‐Carlo. Ni l’un ni l’autre n’ont été perturbés par leur adver­saire du jour, Andreas Seppi et Lukas Rosol.

Faire le job. L’expression est bien choisie pour décrire cet après‐midi passée au boulot pour Nadal, comme pour Federer. Face à des adver­saires plus faibles, ils se devaient de fran­chir le cap des huitièmes de finale sur le Rocher moné­gasque. Pour y parvenir, tous deux ont su hausser leur niveau de jeu quand il le fallait, tempo­riser égale­ment, en somme gérer des parties large­ment à leur portée.

Face à Andreas Seppi, Rafael Nadal a d’abord tapé du poing sur la table. L’objectif était clair : plonger tout de suite la tête de Seppi dans la Méditerranée pour doucher ses maigres espoirs. A l’aise, Rafa s’est appuyé sur une bonne mise en jeu, en sachant sauver les points à sauver – comme ces cinq balles de break concé­dées dans le premier set – et gagner les points à gagner – en conver­tis­sant ses trois occa­sions. Calmant les velléités de son adver­saire en jouant du coup droit comme d’un uppercut au menton (il a inscrit 16 coups droits gagnants dans la rencontre), il s’est détaché rapi­de­ment sans frémir. Une petite frayeur, une seule, lors­qu’il laisse Seppi le débreaker dans le deuxième set. Rafa commet alors de grosses erreurs et l’on se dit que le match pour­rait bien prendre une tour­nure éton­nante… Mais non, l’Italien se délite et le numéro un mondial profite de ses erreurs pour conclure 6–1 6–3. Avec 20 points gagnants pour 16 fautes directes, il rend une bonne copie sans suer outre mesure.

Des scénarii simi­laire pour Nadal et Federer

Roger Federer a vécu un peu la même situa­tion dans une chro­no­logie inverse. Il se méfiait forcé­ment de Lukas Rosol qui, dans un bon jour, est capable de faire vaciller les plus grands. Mais qui, au quoti­dien, a plutôt tendance à arroser les bâches. D’ailleurs, la partie débute plutôt bien pour le Tchèque qui breake Federer dès le début du match, menant rapi­de­ment 3–1. Une avance de courte durée. Federer se reprend, revient, le double et conclut le premier set en deux temps‐trois mouve­ments. C’est sa manière à lui de noyer le poisson – et Rosol ne s’en relè­vera pas. Dans la foulée, Rodge déroule serei­ne­ment son jeu, faisant dégou­piller son adver­saire et mettant à profit toutes ses fautes. Très effi­cace au filet avec 15 montées gagnantes sur 16, il a converti les quatre balles de break qu’il s’est procu­rées dans la rencontre. 24 points gagnants pour 18 fautes directes : comme Nadal, il sort un bon match, sans grosses diffi­cultés, et s’im­pose 6–4 6–1.

Voilà, c’est un peu ça un après‐midi au boulot pour Rafael Nadal et Roger Federer. Enfin, en début de tournoi… Car, en quarts de finale, le job risque d’être un peu plus musclé, face à Ferrer pour Nadal comme face à Tsonga pour Federer.

  • La raquette de Roger Federer, dispo­nible ici !