AccueilATPATP - Open 13Ça s'est passé à l'Open 13: La folie Rios

Ça s’est passé à l’Open 13 : La folie Rios

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L’Open 13 tient ses quar­tiers cette semaine au Palais des Sports de Marseille, c’est donc l’oc­ca­sion de se remé­morer quelques uns des grands moments du tournoi trico­lore. Après Jo‐Wilfried Tsonga et ses services de feu, place à la folie Marcelo Rios.

Direction l’année 1997 et la cinquième édition de l’Open 13. Les orga­ni­sa­teurs parviennent à faire signer Marcelo Rios, alors septième joueur mondial et tête de série numéro un. Le Chilien atterrit sur les bords du Vieux‐Port le mardi soir, dans des condi­tions diffi­ciles entre une rencontre de Coupe Davis dans les pattes et la perte de ses bagages. Pas de quoi se faci­liter la tache ! Les orga­ni­sa­teurs doivent donc lui trouver, pour le lende­main matin, des vête­ments du même équi­pe­men­tier que le sien. Un obstacle de plus sur la route de Rios. Cela ne va pour autant pas le perturber, passant ses deux premiers tours sans encombre, jusqu’à son quart de finale contre Magnus Larsson…

Une arrivée dans des condi­tions difficiles

Le jour de son quart de finale, Marcelo Rios s’im­pose mais prend un coup derrière le casque en quit­tant le court : il ne parvient pas à mettre la main sur son sac, volé par un petit opportun qui s’était glissé dans les vestiaires. Finalement, le sac est retrouvé quelques heures plus tard, les raquettes étaient bien là mais les papiers et l’argent du joueur demeu­raient introu­vables. Alors qu’à quelques enca­blures de sa finale une femme vient lui rendre ses papiers, le Chilien s’emporte en deman­dant où se trouve ses 200 dollars, pous­sant même le vice à refuser de signer un auto­graphe à la fille de la bonne sama­ri­taine ! Sa semaine marseillaise se termine alors sur un nouveau retour­ne­ment de situa­tion, contraint à l’abandon en plein milieu de la lutte pour le titre, contre Tomas Enqvist. Marcelo Rios n’aura parti­cipé qu’une seule fois à l’Open 13, mais il aura tout de même réussi à marquer les esprits !

Bonus track : l’un des plus beaux points de Marcelo Rios, à Roland Garros contre Carlos Moya. Le Chilien efface alors une balle de match grace à un splen­dide toucher de balle.