Ceux qui comprennent ce qu’il se passe dans la tête de Novak Djokovic en ce moment sont priés de nous envoyer rapidement un email car le moins que l’on puisse dire c’est que 2024 est une « annus horribilis ».
Ce vendredi, sur le central du très huppé club des Eaux Vives à Genève, le Serbe a proposé un match qui ressemble à sa saison : des hauts, des bas, et une petite forme de dépression quand le combat est devenu décisif.
Dire que l’on ne reconnait plus Novak est un euphémisme. Lent, peu créatif, il balbutie son tennis et inquiète.
La scène du changement de côté où l’on voit sa main trembler a fait beaucoup jaser mais elle traduit aussi le fait que le Serbe semble être dans un monde qui ne lui appartient plus.
Observateur de lui‐même, il est presque au bord de la crise d’angoisse, prêt finalement à poser sa raquette, à rendre les armes comme pour dire : « Tout ça, c’est fini ! »
Espérons que la folle énergie qui va se dégager à Roland‐Garros soit bénéfique pour lui d’autant que la pression sera ailleurs lors de la première semaine et qu’il a été quand même un peu verni par un tirage au sort.
Rencontrer P2H au premier tour va lui donner du pep’s car l’Alsacien sera soutenu et le match sera déjà un vrai rendez‐vous, l’idéal finalement pour démarrer une quinzaine parisienne où il reste forcément l’un des favoris pour le titre.
Publié le samedi 25 mai 2024 à 11:16