David Nalbandian a remporté 11 titres au cours de sa carrière, dont deux Masters 1000 (Bercy et Madrid en 2007) et surtout le Masters en 2005 à Shanghai. L’Argentin n’était pas qualifié pour le tournoi des Maîtres, mais l’accumulation des forfaits lui avait permis de le disputer alors qu’il était parti pêcher.
Dans un live Instagram avec son ami Horacio de la Pena, le natif de Cordoba se souvient de la finale somptueuse livrée et remportée face à Roger Federer (6–7(4), 6–7(11), 6–2, 6–1, 7–6(3)) : « J’ai senti que le match n’était pas fini. J’ai eu de la malchance dans les tie‐breaks, j’aurais pu mener deux sets à zéro, mais j’étais mené deux manches à rien. L’historique des matchs avec Roger, je l’avais gagné en juniors, m’a donné de l’espoir pour continuer à me battre. Ce n’était pas un gars contre qui j’avais perdu dix fois sur dix. Roger est l’un des plus grands de l’histoire, c’est évident, mais le fait de l’avoir déjà battu m’a fait sortir l’idole qu’il était pour l’affronter comme un joueur de plus. Il savait que je pouvais le battre, ce n’était pas un jeu de noms, mais un match de qui était le meilleur ce jour‐là. Dans les troisième et quatrième sets, il a diminué l’intensité de ses coups, donc j’ai pu les gagner facilement. Puis au cinquième, alors qu’il était acculé, il a commencé à retrouver son niveau normal, celui des deux premiers sets. Quand ces gars jouent bien, si tu ne joues pas parfaitement, tu ne peux pas les battre, c’est impossible. Et s’ils ralentissent, tu dois continuer à jouer aussi bien si tu veux avoir tes chances. »
Publié le mardi 5 mai 2020 à 12:11