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Pouille doit sortir de terre

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Auteur d’un début de saison en demi‐teinte marqué par une demi‐finale à l’Open d’Australie et trois élimi­na­tions au premier tour, Lucas Pouille compte bien s’ap­puyer sur la saison de terre battue pour se relancer et glaner le maximum de points avant Roland Garros. Ça tombe bien, il n’en n’a que très peu à défendre.

Depuis deux ans, il n’y a pas vrai­ment de juste milieu avec Lucas Pouille. Soit il est éliminé dès le premier tour, soit il avance dans le tournoi et semble capable de tout comme en début d’année à l’Open d’Australie où il a surpris son monde en attei­gnant le dernier carré d’un Grand Chelem, son meilleur résultat dans cette caté­gorie jusqu’à présent. Victime d’un virus en février, le Nordiste a eu du mal à se remettre et n’a pu prendre part qu’à trois tour­nois, avec des résul­tats sans appel : trois first. On espère que ces mauvais résul­tats ne sont qu’une simple consé­quence du virus et non un retour en arrière pour le protégé d’Amélie Mauresmo. Avec la terre battue qui s’avance, Lucas a beau­coup à gagner. 

Trois victoires et cinq défaites en 2018 sur ocre

Lucas Pouille en 2018 sur terre battue c’est : trois élimi­na­tions de rang à Monte‐Carlo, Budapest et Madrid, une défaite au deuxième tour de Rome et une au troi­sième tour de Roland Garros. Soit un piètre bilan de 3 victoires pour 5 défaites pour un joueur qui possède de grandes et belles armes pour s’im­poser sur cette surface. Actuellement 32ème mondial, l’an­cien top 10 rentre pile poil dans les clous pour être tête de série sur le prochain Roland Garros. Mais compte tenu du très peu de points qu’il a à rattraper, Lucas a évidem­ment tout à gagner sur cette tournée prin­ta­nière. Le prochain rendez‐vous est à Monte‐Carlo dans moins de 15 jours et on en saura un peu plus sur les inten­tions du Tricolore qui, en atten­dant, se prépare conscien­cieu­se­ment à la Mouratoglou Académie.