AccueilFederer : "Vraiment trop envie de jouer"

Federer : « Vraiment trop envie de jouer »

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Vainqueur hier de son premier match depuis un mois et demi, Roger Federer a accordé une inter­view à nos confrères du Matin, le temps de donner de ses nouvelles sur son état de forme, tant physique que mental. Extraits.

Comment vous sentez‐vous ?

Honnêtement, je me sens bien. Depuis jeudi, je me suis entraîné ici avec tous les joueurs suisses. Et je trouve que mon jeu de jambes est vif. Mon corps va bien et menta­le­ment j’ai vrai­ment trop envie de jouer. C’est normal après six semaines sans tournoi. Après deux, trois semaines déjà, j’ai ressenti un grand désir de jouer. En plus, savoir qu’a­près ce break je reprends ici à Bâle, pour moi c’est extraordinaire !

Cela n’a pas dû vous arriver souvent de rester aussi long­temps chez vous…

Habituellement pas, c’est vrai. Mais déjà après Wimbledon je suis venu quelque temps ici, pour la nais­sance de mes enfants. Alors c’était sympa cette saison. J’ai passé plus de temps en Suisse que par le passé. Et ça me fait du bien.

Votre vie a tout de même dû être bien animée…

Oui. (Il sourit.) Depuis leur nais­sance, je n’ai pas raté une seule journée avec mes filles. Ça se passe vrai­ment très bien. Mais l’avan­tage durant ce break, c’est que je n’avais pas de programme précis à suivre, pas d’ho­raire à respecter. Durant les tour­nois, je dois jouer le lundi, le mercredi, etc. Là, j’ai pu décider du plan­ning. Bien sûr je suis très sérieux quand je vais à l’en­traî­ne­ment. Mais avec Pierre (ndlr. Paganini, son prépa­ra­teur physique) on est très flexibles. Si je veux décaler l’heure de l’en­traî­ne­ment parce que j’ai envie de passer plus de temps en famille, je le fais. En fait, c’est ce qui est agréable quand tu n’as pas de tournoi.

Vous êtes prêt pour décro­cher votre 4e titre aux Swiss Indoors ?

Oui. Je suis bien préparé, même si, c’est sûr, il me manque un peu des matches. Mais ce n’est pas un problème. J’ai déjà gagné de plus grands tour­nois après un long break alors ça ne me fait pas peur. Reste que le tableau est toujours dur ici à Bâle, il y a beau­coup de très bons joueurs. Il n’y a jamais de tirage facile.