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Monfils ne force pas

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Gaël Monfils n’a pas eu à forcer son talent. Le Parisien s’est débar­rassé de Nicolas Almagro en trois petits sets, 6–4 6–2 6–4. Le Tricolore valide son billet pour les huitièmes de finale où l’attend Marcos Baghdatis.

Trois matchs, trois victoires en trois manches, Gaël Monfils n’a pas forcé au cours de cette première semaine new‐yorkaise. Nicolas Almagro est sa dernière victime. Si l’historique face à l’Espagnol ne plai­dait pas en sa faveur (2−3), le Parisien a tout de suite montré qu’il était le patron sur le court. Le break réalisé dès le premier jeu des deux premiers sets a permis au Tricolore de toujours faire la course en tête. 

La troi­sième manche a une toute autre physio­nomie. Alors qu’il prend à deux reprises le service de son adver­saire, la Monf se relâche et lui redonne dès le jeu suivant. Mais le protégé de Mikael Tillstrom confirme qu’il est un tout autre joueur en cette saison et ne se laisse pas embar­quer dans un quatrième set. Il serre le jeu pour boucler en trois manches, 6–4 6–2 6–4, bien aidé aussi par les 42 fautes directes du natif de Murcie.

La seule petite fausse note vient de sa cheville en fin de rencontre. Mais au micro d’Eurosport, Monfils a rassuré en disant que ce n’était « rien de grave ». Tous les voyants sont au vert avant de retrouver Marcos Baghdatis en huitièmes de finale.

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