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Murray rejoint Raonic sans trembler

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Andy Murray n’a pas eu de problème face à Tomas Berdych en demi‐finales. L’Ecossais, qui court après son deuxième titre à Londres, se qualifie en trois sets 6–3 6–3 6–3 et affron­tera Milos Raonic dans une finale qui sera la même que celle jouée au Queen’s cette année. Ce sera sa troi­sième finale dans le tournoi londonien.

La physio­nomie du match…

Sans suspense. C’est peut‐être les meilleurs mots pour décrire ce match commencé dans une ambiance parti­cu­lière, un faux rythme qui aurait pu être préju­di­ciable à Andy Murray. Mais il n’en a rien été. D’abord parce que l’Ecossais a été solide du début à la fin, ne concé­dant son service qu’au troi­sième jeu de la première manche alors qu’il menait déjà deux à zéro. Ensuite parce que Tomas Berdych n’a jamais vrai­ment été à la hauteur de l’évé­ne­ment ou alors par séquences seule­ment. Insuffisant face au numéro deux mondial. Et si le Tchèque a eu une chance de pouvoir revenir dans ce match (voir plus bas), son inca­pa­cité à garder la balle dans le court (29 fautes directes contre 8 pour son adver­saire !) lui a été préju­di­ciable. Il n’y a donc aucune surprise à voir le numéro deux mondial se quali­fier, lui qui a brillé par ces coups de défense dans ce match, en trois sets 6–3 6–3 6–3 et moins de deux heures de jeu.

Le fait du match…

Comment ne pas parler de ce sixième jeu de la deuxième manche ? Contre toute attente, Tomas Berdych se procure deux occa­sions sur le service adverse et peut se donner le droit de rêver à renverser le cours du match. Mais le Tchèque loupe son coup en n’at­ta­quant pas assez ses balles… et se fera breaker au jeu d’après avant de perdre ce set. Un vrai tour­nant, à n’en pas douter.

Le chiffre…

37%, comme le pour­cen­tage de points gagnés au second service par Tomas Berdych. Et vu que le numéro 9 mondial n’a passé que 63% de premier service, on voit bien où il a péché dans cette demi‐finale. Avec la qualité de retour en face, ça ne pardonne pas.

La suite…

Andy Murray semble désor­mais lancé vers son deuxième titre à Wimbledon face à Milos Raonic qu’il avait battu (diffi­ci­le­ment) en finale du Queen’s. L’élimination de Roger Federer lui ouvre en tout cas un peu plus la porte, le Suisse ayant un avan­tage psycho­lo­gique à Londres sur l’Ecossais. Mais s’il veut sortir du court en vain­queur dimanche, il va falloir se montrer un peu plus offensif que face à Tomas Berdych. Car contre le Canadien, dont on a vu toute la qualité lors de la première demi‐finale, ne faire que défendre ne suffira pas.

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