Serena Williams s’est confiée en longueur pour le magazine Elle. L’Américaine raconte ses problèmes de santé après l’accouchement par césarienne de sa fille, Olympia, en 2017. Souffrant de douleurs « atroces », l’ex‐numéro 1 mondiale aux 23 sacres en Grand Chelem explique avoir dû insister pour que les médecins lui fassent passer un scanner. Sa vie en dépendait. Le témoignage est puissant.
« Je ne toussais pas pour rien ; je toussais parce que j’avais une embolie, un caillot dans une de mes artères. Les médecins allaient également découvrir un hématome, une accumulation de sang en dehors des vaisseaux sanguins, dans mon abdomen, puis encore plus de caillots qu’il fallait empêcher de se déplacer vers mes poumons. C’est en tout cas ce que dit le rapport médical. Pour moi, ce n’était qu’un brouillard d’interventions chirurgicales, l’une après l’autre. Mon mari est parti pour aller chercher de la nourriture et prendre une douche à la maison – sauf qu’à chaque fois qu’il essayait de partir, je me retrouvais de nouveau dans la salle d’opération. J’ai dû subir une deuxième opération, et avant qu’il puisse rentrer à la maison, il a dû revenir tout de suite. Quand je me suis réveillée après l’opération, dans la chambre d’hôpital avec mes parents et mes beaux‐parents, j’avais l’impression de mourir. Ils essayaient de me parler, et tout ce que je pouvais penser, c’était « Je suis en train de mourir, je suis en train de mourir. Oh mon Dieu. » J’ai vraiment cru que j’allais m’évanouir. J’ai réussi à me lever, et je suis allée dans l’autre pièce parce que je ne voulais pas que ma mère s’inquiète. Je ne voulais pas qu’elle m’entende ; c’est la plus anxieuse du monde », a confié Serena Williams, qui a remonté la pente difficilement ensuite.
Publié le vendredi 8 avril 2022 à 08:45