Depuis plusieurs semaines, le monde du tennis est touché par plusieurs révélations qu’a faites André Agassi dans son autobiographie Open : An Autobiography, où l’américain avoue, entre autres, s’être dopé sans jamais avoir été sanctionné. Malgré les réactions enflammés de ses pairs, l’ancien numéro un mondial avoue ne rien regretter de ses aveux. « Comment peut‐on regretter sa vie, comment regretter d’avoir dit la vérité ? C’est la seule chance que j’ai de partager la puissance de mon expérience. C’est pour cela que j’ai intitulé mon livre « Open ». C’est pour cela qu’il m’a fallu trois ans pour l’écrire. Je veux qu’il touche les millions de personnes que je n’ai jamais rencontrées » confit‐il à l’agence Reuters jeudi dernier lors d’une séance dédicaces de son livre avant d’ajouter : « Je savais que je me dirigeais vers des eaux troubles mais rien de ce qui a un sens dans la vie n’arrive sans grand sacrifice. ».
Et lorsque d’autres champions actuels, tel que Rafael Nadal, réagit face à ces confessions, Agassi se défend en répondant : « J’ai choisi de me faire du mal, de me détruire et l’année (1997) où j’ai plongé dans cette horrible drogue, la métamphétamine, je n’ai rien gagné , je n’ai rien fait, je n’ai pas arrêté de déclarer forfait. Cette année, on peut l’effacer »
Par ailleurs, André Agassi n’oublie pas de remercier Steffi Graf, sa femme, qui l’a beaucoup aidé. « Elle s’est énormément impliquée. Elle sait tout depuis l’automne 1999. C’est à ce moment‐là que nous sommes tombés amoureux. Ces histoires ne l’ont pas surprise. Quand tout a été dit et fait, elle était fière. » avoue‐t‐il avant d’ajouter qu’il a écrit ce livre en pensant à ses deux enfants.
Publié le samedi 14 novembre 2009 à 09:09