Quelques extraits d’Open : une autobiographie, révélés par le Times.
« Slim [son assistant] verse un petit monticule de poudre sur la table. Il la coupe, la sniffe. Il la coupe à nouveau. J’en sniffe. Je m’enfonce dans le canapé et je pense au Rubicon que je viens de franchir. […] Il y a un instant de regret, suivi d’une immense tristesse. Arrive ensuite une énorme vague d’euphorie qui balaie toute pensée négative de ma tête. Je ne me suis jamais senti si vivant, si plein d’espoir. Je ne peux pas parler de dépendance, mais beaucoup de gens diraient que si vous consommez quelque chose pour vous évader, c’est que vous avez un problème. »
Contrôlé positif en 1997 pour une substance récréative de classe 2, Agassi se souvient…
« Mon nom, ma carrière, tout est en jeu. Tout ce que j’ai accompli, tout ce pour quoi j’ai travaillé pourrait bientôt ne plus rien signifier. Quelques jours après [avoir été mis au courant du contrôle], me voilà sur une chaise […] à écrire une lettre à l’ATP. Elle est truffée de mensonges et parsemée de petits passages de vérité. […] J’ai honte, bien entendu. Je me promets que ce mensonge est le dernier. »
« J’ai été inquiet pendant un moment, mais cela n’a pas duré… Je laisse transparaître mes émotions et vous pouvez lire mes sentiments sur mon visage. En fait, j’étais impatient de raconter cette histoire à tout le monde », affirme le Kid de Las Vegas.
Publié le jeudi 29 octobre 2009 à 15:53