AccueilATPATP - MiamiFederer : "Ravi de partir de zéro sur terre battue"

Federer : « Ravi de partir de zéro sur terre battue »

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Lors de sa confé­rence de presse après sa victoire à Miami, Roger Federer s’est exprimé sur beau­coup de sujets, sur sa forme du moment, sa finale, mais aussi sur les pers­pec­tives liées à la saison sur terre battue.


Sur le fait de l’emporter à Miami…

« Je suis heureux d’avoir décidé de jouer à Miami cette année encore. Comme la saison dernière, cela n’avait pas fonc­tionné, il aurait été facile de ne pas venir et d’ajouter un autre tournoi à la tournée sur terre battue. Mais non, j’ai décidé de prolonger encore un peu la tournée sur dur, je voulais voir le nouveau stade. C’est quelque chose qui m’a ému. Je me sens chan­ceux d’avoir atteint la finale et de pouvoir être le premier à soulever le trophée dans ce nouveau stade. J’apprécie vrai­ment ce moment car tout cela aurait pu être très différent. »

Sur sa qualité en retour de service…

« Mon retour m’a toujours aidé lors de ma carrière face à des gros serveurs. C’est un coup que je peux maîtrisé car il est assez naturel pour moi. J’arrive à lire les trajec­toires, à anti­ciper. Aujourd’hui, cela a été un atout car j’ai mis beau­coup de balles dans le court. John a été obligé de « jouer » et pas juste de servir. J’ai eu le même senti­ment que face à Kevin Anderson. Je pouvais bloquer John et jouer depuis une posi­tion que je quali­fierai de neutre, y parvenir face à lui est une bonne nouvelle mais ce n’est pas toujours le cas. »

Son atti­tude après sa défaite à Indian Wells…

« Je pense que cette année j’étais beau­coup plus positif, cela a été le secret par rapport à l’année dernière. Je ne dis pas qu’en 2018, je me sentais frustré, mais je me sentais mal. J’avais perdu un peu de confiance en moi. Cette année, je ne me sentais pas comme ça, alors j’ai mieux accepter cette défaite. L’équipe et moi‐même avons pensé venir ici, faire un bon tournoi, tout simple­ment. Lorsque vous remportez un tel titre, vous pensez toujours à beau­coup de choses, j’es­père y retourner l’année prochaine, bien que je ne sache pas quelle sera la situa­tion. Et après tout, si je n’y retourne pas, ça aura été une bonne fin. Pour le moment je n’ai rien à annoncer. »

Sur ses autres titres ici en Floride…

« Celui face à Rafa était très spécial à bien des égards, je ne me souviens pas exac­te­ment en quelle année c’était (rires). Je sais que j’ai eu de la chance dans ce match, mais j’ai fini par jouer au tennis dans le cinquième set. Ce match a été un grand moment dans ma vie, dans ma carrière. Puis la finale avec Ivan Ljubicic était au moment où je domi­nais et gagnais telle­ment. J’ai joué et remporté toutes les finales contre des top 10 à cette époque, je voulais donc juste prolonger cette série autant que possible. Enfin, la victoire il y a deux ans a été une surprise pour moi, car j’ai eu l’impression d’arriver sans essence. J’avais eu une semaine très diffi­cile avec Berdych et Kyrgios. »

Sur la saison de terre‐battue qui se profile…

« L’année dernière, je n’ai pas joué un seul point sur terre battue et il y a deux ans, j’ai joué deux jours. Il y a trois ans, je ne me sentais pas bien ni à Monte‐Carlo ni à Rome, il faudra donc attendre. Cette victoire m’a aidé à me débar­rasser de la pres­sion de la tournée. Je ne voulais pas y jouer sans être détendu. Nous allons donc la préparer au maximum dans les quatre prochaines semaines. Pendant que je jouais ici, je n’ai pas eu de pépins physiques mais il faut quand même être prudent et attendre de voir comment le corps va réagir. C’est un gros défi, je suis ravi de repartir à zéro. »

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