Nous avions dans notre numéro 68 passé au crible la méthode canadienne de formation et notamment l’apport tricolore. Ce jour dans L’Équipe, c’est le même angle qui a été choisi avec la prise de parole plutôt rare de celui qui a tout construit là‐bas, Louis Borfiga qui une sorte de DTN à la française. Si sa méthode ressemble à un copier‐coller tricolore avec un CNE et une volonté de recruter les meilleurs très tôt, force est de reconnaître que les talents sont au rendez‐vous avec Denis Shapovalov, Felix Auger‐Aliassime et le doyen de tous Milos Raonic. Si les résultats sont bons, il manque cependant encore un grand titre : « À la base, les dirigeants voulaient des joueurs dans le top 50 et que le Canada soit une nation reconnue. Cela a été au delà des espérances. Le bilan a explosé à tous les niveaux. Certains pouvaient dire qu’on avait eu de la chance avec Raonic et Bouchard. Je voulais prouver, en formant une nouvelle génération que ce n’était pas le cas. Maintenant le rêve c’est de gagner un Grand Chelem. »
Publié le mercredi 7 août 2019 à 08:25